1. Objectifs

Intentions :
« La présente recherche vise donc à mieux cerner la nature et les circonstances associées aux mauvais traitements parentaux dans la communauté haïtienne de la région de montréal. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
« L’ethnicité joue-t-elle un rôle particulier quant à la nature et aux circonstances entourant les mauvais traitements parentaux? Y a-t-il des groupes ethniques plus susceptibles de maltraiter leurs enfants? Les formes que prennent les mauvais traitements sont-elles semblables chez tous les groupes ethniques? » (p. 1)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
50 familles d’origine haïtienne dont au moins un enfant est considéré en besoin de protection par la D.P.J. (26) et 50 familles d’origine canadienne française dont au moins un enfant est considéré en besoin de protection par la D.P.J. (p. 27)

Instruments :
Dossiers de cas fondés à la D.P.J.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« Au Québec, l’expérience clinique porte à croire que le problème des mauvais traitements parentaux se manifesterait avec une assez grande acuité dans la communauté haïtienne de Montréal. L’examen des conditions socio-économiques des familles haïtiennes montre que celles-ci seraient particulièrement à risque de mauvais traitements parentaux. Les familles haïtiennes sont parmi les plus pauvres du Québec, elles présentent de nombreuses caractéristiques d’isolement social, certaines de leurs pratiques éducatives ne sont pas adaptées à la loi québécoise et elles vivent un nombre important de stress reliés à leur intégration sociale et culturelle. [...] Les principaux résultats montrent que les familles haïtiennes sont davantage signalées par des sources publiques, qu’elles ont plus d’adultes occupant un emploi à temps plein ou à temps partiel et que les pères biologiques y sont plus présents. De plus, on observe que les enfants d’origine haïtienne sont surtout en besoin de protection pour abus physique et des troubles de comportement. La proportion des enfants en besoin de protection est moins grande dans les familles haïtiennes que dans les familles canadiennes françaises. » (résumé)