Études comparatives des mauvais traitements envers les enfants de familles francophones de souche québécoise et de famille d’origine haïtienne : nature et circonstances
Études comparatives des mauvais traitements envers les enfants de familles francophones de souche québécoise et de famille d’origine haïtienne : nature et circonstances
Études comparatives des mauvais traitements envers les enfants de familles francophones de souche québécoise et de famille d’origine haïtienne : nature et circonstances
Études comparatives des mauvais traitements envers les enfants de familles francophones de souche québécoise et de famille d’origine haïtienne : nature et circonstancess
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Référence bibliographique [8784]
Tourigny, Marc et Bouchard, Camil. 1990. «Études comparatives des mauvais traitements envers les enfants de familles francophones de souche québécoise et de famille d’origine haïtienne : nature et circonstances ». PRISME, vol. 1, no 2, p. 56-68.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « La présente étude vise à documenter les types de sévices dont font l’objet les enfants de familles haïtiennes à propos desquelles la Direction de la protection de la jeuness (D.P.J.) a retenu des plaintes fondées. Elle vise également à dégager et décrire les contextes et circonstances entourant ces événements. »
2. Méthode
Echantillon/Matériau : Les dossiers de 50 familles haïtiennes sélectionées au hasard (dans le cas de 35 dossiers) et par l’intermédiaire des intervenants de la D.P.J. du C.S.S.M.M. Ceux-ci ont été comparés aux dossiers de 50 familles francophones de souche québécoise. Les familles des deux groupes sont très défavorisées économiquement, plus de la moitié d’entre elles (52%) ayant un revenu familial inférieur à 20 000$.
Instruments : Grille d’analyse
Type de traitement des données : Analyse descriptive
3. Résumé
« La présente recherche vise à mieux cerner la nature et les circonstances associées aux mauvais traitements parentaux dans la communauté haïtienne de la région de Montréal. À partir des dossiers de la Direction de la protection de la jeunesse, cinquante familles francophones de souche québécoise ont été comparées à cinquante familles haïtiennes. Les principaux résultats montrent que les familles haïtiennes comptent plus d’adultes occupant un emploi à temps plein ou à temps partiel, que les pères biologiques y sont plus présents et que la proportion des enfants en besoin de protection est moins grande que dans les familles de souche québécoise. De plus, on observe que les enfants d’origine haïtienne sont surtout en besoin de protection pour abus physique et pour des troubles de comportement alors que les situations à risques élevés, les troubles de comportement et les abus sexuels caractérisent le groupe québécois. Les résultats soulèvent des hypothèses sur le rôle de certains facteurs de risque tels les pratiques éducatives et un conflit culturel dans la relation parent/enfant. Enfin, à la lumière des résultats obtenus, des pistes d’intervention sont suggérées. »