Le placement des jeunes en centre d’accueil : répit, sursis ou épreuve?
Le placement des jeunes en centre d’accueil : répit, sursis ou épreuve?
Le placement des jeunes en centre d’accueil : répit, sursis ou épreuve?
Le placement des jeunes en centre d’accueil : répit, sursis ou épreuve?s
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Référence bibliographique [8762]
Binet, Lise et Sherif, Teresa. 1991. «Le placement des jeunes en centre d’accueil : répit, sursis ou épreuve? ». Apprentissage et socialisation, vol. 14, no 2, p. 125-133.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : - « Comprendre comment les jeunes réagissent à ce milieu. » - « Saisir l’impact du centre d’accueil à partir de ce qu’en disent les jeunes eux-mêmes, de ce qu’ils savent et de ce qu’ils croient. »
Questions/Hypothèses : « Qui sont les jeunes placés? Quelles significations donnent-ils au centre d’accueil? Comment vivent-ils le quotidien en institution? »
2. Méthode
Échantillon/Matériau : 24 jeunes placés en centre d’accueil
Instruments : - Observation participante qui s’est déroulée dans deux centres d’accueil; - Histoires de vie à partir d’entrevues.
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Cet article livre certains résultats d’une recherche réalisée auprès d’adolescents et d’adolescentes placés en centre d’accueil de réhabilitation (CAR). L’observation participante et l’analyse de récits de vie de jeunes permettent de mettre en lumière certains aspects de la réalité du CAR, souvent occultés au profit du discours insistant sur le besoin d’encadrement de jeunes ayant des troubles sérieux de comportement (discours qui se traduit par des pratiques rééducatives). La réalité du CAR est complexe et on y retrouve plusieurs formes de langage. L’analyse de celui des jeunes, véhiculé dans leur récit, nous apprend que tous les jeunes ne se représentent pas le CAR de la même manière, que cette représentation est étroitement liée à leurs expériences passées et qu’elle permet de construire le sens du placement. Par l’usage d’un langage métaphorique, les jeunes disent aussi ce qu’est pour eux le CAR. Le plus grand défi de ces établissements demeure sûrement d’apprendre à composer avec les expériences passées des jeunes pour qu’elles leur servent à intégrer le social. »