Les filles-mères devant les tribunaux de Québec, 1850-1969

Les filles-mères devant les tribunaux de Québec, 1850-1969

Les filles-mères devant les tribunaux de Québec, 1850-1969

Les filles-mères devant les tribunaux de Québec, 1850-1969s

| Ajouter

Référence bibliographique [8737]

Cliche, Marie-Aimée. 1991. «Les filles-mères devant les tribunaux de Québec, 1850-1969 ». Recherches Sociographiques, vol. XXXII, no 1, p. 9-42.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Analyser la condition des filles-mères au Québec de 1850 à 1969, par le biais de documents judiciaires, dans le but d’étudier l’évolution des comportements et des mentalités en rapport avec les changements qui se sont produits dans le contenu des lois à ce sujet.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
305 procès civils et criminels impliquant des filles-mères du district judiciaire de Québec

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« L’étude de la jurisprudence constitue un bon moyen de suivre l’évolution de certaines coutumes sociales, voire de quelques traits de mentalité. En utilisant 305 procès civils et criminels impliquant des filles-mères du district judiciaire de Québec, on retrace les changements de leur condition juridique et sociale. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les pressions sociales et les coutumes juridiques obligent les pères à assumer leurs responsabilités. À partir de la fin du dernier siècle, un changement radical dans la jurisprudence, combiné avec l’augmentation du nombre d’hospices, a pour résultat de faire retomber la charge de l’enfant illégitime sur la mère et sur les institutions charitables. Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que s’amorcent un retour vers l’imposition de certaines obligations aux pères putatifs, et une réintégration des mères célibataires dans la société. » (p. 9) « Un regard d’ensemble sur les procès intentés par les filles-mères dans la région de Québec permet de discerner une lente évolution dans la jurisprudence qui va de pair avec les transformations sociales et qui les influence parfois. » (p. 37)