Immigration et petite enfance : Pratiques de stimulation et sources d’information des mères

Immigration et petite enfance : Pratiques de stimulation et sources d’information des mères

Immigration et petite enfance : Pratiques de stimulation et sources d’information des mères

Immigration et petite enfance : Pratiques de stimulation et sources d’information des mèress

| Ajouter

Référence bibliographique [8630]

Sabatier, Colette, Pomerleau, Andrée, Malcuit, Gérard, Allard, Louise, Montpoint, Claudie, Nguyen, Vinh et Saint-Denys, Michèle. 1991. «Immigration et petite enfance : Pratiques de stimulation et sources d’information des mères ». PRISME, vol. 1, no 2, p. 42-57.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Rendre compte des conditions de développement des bébés au sein des familles immigrantes.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
22 haïtiennes, 21 québécoises et 20 vietnamiennes ayant un premier-né âgé de neuf mois.L’âge moyen des mères est de 27.5 ans et leur scolarité moyenne est de 11.6 ans. Dans l’ensemble, le groupe québécois est de classe moyenne ou de niveau moyen-inférieur, alors qu’on observe dans les deux autres groupes une bonne proportion de revenus inférieurs à 20 000$ et une petite proportion de revenus supérieurs à 40 000$.

Instruments :
Entrevues et observations à domicile

Type de traitement des données :
Analyse de contenu, analyse descriptive

3. Résumé


« Cette recherche, qui vise à rendre compte des conditions de développement des bébés au sein des familles immigrantes, a porté sur des premier-nés haïtiens et vietnamiens à l’âge de 9 mois et leur mère. Ces groupes sont choisis parce qu’ils sont nouvellement immigrés et proviennent de pays du Tiers-Monde extrêmement pauvres, et en raison de la dissimilitude de leur culture. Un groupe québécois a servi d’étalon. Les diverses mesures portent sur les conceptions maternelles du développement de l’enfant, sur l’organisation de l’environnement matériel et social du bébé et sur la perception des mères du tempérament du nourisson. L’ensemble des résultats montre une similitude chez les Haïtiens et les Vietnamiens et le constraste de ces deux groupes avec les Québécois. Ces éléments sont discutés en regard de notre compréhension des familles immigrantes et de l’intervention. »