La famille n’est pas une île. Changements de société et parcours de vie familiale

La famille n’est pas une île. Changements de société et parcours de vie familiale

La famille n’est pas une île. Changements de société et parcours de vie familiale

La famille n’est pas une île. Changements de société et parcours de vie familiales

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Référence bibliographique [8601]

B.-Dandurand, Renée. 1992. «La famille n’est pas une île. Changements de société et parcours de vie familiale». Dans Le Québec en jeu. Comprendre les grands défis , sous la dir. de Gérard Daigle, p. 357-383. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- Aborder les «[...] changements sociaux qui sont en interrelation étroite avec l’espace familial, lui imprimant tantôt une direction, en recevant tantôt une impulsion. » (p. 357)
- « [...] présenter les grandes transformations de la vie familiale observées au Québec depuis 1960, que ce soit à travers le monde formalisé et abstrait des statistiques ou à travers l’univers plus concret des trajectoires qui marquent la vie des individus » (p. 357)

Questions/Hypothèses :
Les changements familiaux et les changements de société sont étroitement liés. (p. 357)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses dont :
- Chiffres en main (CSF)
- Bernier
- Charbonneau
- Dandurand
- Duval
- Fortin
- Joyal
- Kempeneers
- Morin
- Roberge

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Dans le cadre de ce chapitre de livre, l’auteure montre comment les changements sociaux sont étroitement liés aux changements familiaux. C’est principalement à partir de recherches effectuées par des chercheurs québécois qu’elle discute de deux dimensions : 1. Des changements de société en périphérie de l’espace familial (pp. 358-366); 2. Une vie familiale en transformation (pp. 366-376). La première partie examine certains changements sociaux marquants pour la vie familiale : l’allongement de l’espérance de vie, la révolution contraceptive et les NTR, l’accès généralisé des femmes mariées au marché du travail, la scolariation accrue des jeunes, la sécularisation de la société et l’extension du rôle de l’État, la judiciarisation et le counseling professionnel dans nos existences, la « macdonalisation » de la vie quotidienne et les transformations majeures qui touchent le monde de l’emploi. Dans la deuxième partie l’auteure propose quelques jalons démographiques et sociologiques (concernant le couple ou le parent seul, les enfants, les adultes qui vivent hors de l’espace familial) et des parcours de vie complexes de la naissance à la mort (naître et vivre dans sa famille d’origine, être jeune, s’émanciper du foyer familial et expérimenter la vie, avoir des enfants et fonder une famille à son tour, rompre le lien conjugal,vivre seul(e) ou revivre en couple, un vieillissement par étapes). On retiendra en conclusion que « L’évolution des phénomènes familiaux ne doit pas être considérée isolément mais qu’elle se poursuit en constant rapport avec une société elle-même en évolution rapide. » (p. 376) « Trois domaines de la vie familiale sont apparus eux-mêmes particulièrement marqués par les tensions et, de ce fait, représentent les principaux enjeux de l’heure » (p. 377) : les antagonismes conjugaux, la double charge de travail (domestique et salariée) qui échoit aux mères et le faible régime démographique.