Le recours aux nouvelles technologies de reproduction humaine : les motivations et l’expérience concrète des femmes

Le recours aux nouvelles technologies de reproduction humaine : les motivations et l’expérience concrète des femmes

Le recours aux nouvelles technologies de reproduction humaine : les motivations et l’expérience concrète des femmes

Le recours aux nouvelles technologies de reproduction humaine : les motivations et l’expérience concrète des femmess

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Référence bibliographique [8585]

Boisvert, Marie-Annick. 1992. «Le recours aux nouvelles technologies de reproduction humaine : les motivations et l’expérience concrète des femmes». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette recherche porte sur les motivations des femmes à recourir aux NTRH pour contrer leur infertilité. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
« Le désir profond des femmes de porter un enfant est perçu comme naturel, non problématique et est souvent pris pour acquis par le public en général et les médecins et scientifiques qui développent et promeuvent ces technologies. » (résumé)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
11 femmes ayant eu recours aux NTRH (p. 23)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Trois dimensions principales du vécu des femmes sont présentées, soit: l’expérience de l’infertilité (chapitre 1), les motivations du recours aux NTRH (chapitre 2) et enfin, l’expérience des techniques (chapitre 3). [...] Cette recherche montre [...] que le désir d’enfant est construit socialement. Les femmes ont recours aux NTRH, entre autres, à cause des pressions et des attentes sociales qui sont exercées sur elles. Ce qui ressort de nos analyses c’est que le désir d’enfant est construit socialement et est exercé sur les femmes sous forme de pressions de toutes sortes afin de leur rappeler constamment que leur principal rôle est la maternité. Les femmes conçoivent la maternité comme un destin inéluctable. L’infertilité est d’autant plus difficile à accepter que l’identité des femmes s’est construite en ce sens. Les femmes se voient comme des mères potentielles. Évidemment elles ont une carrière mais celle-ci est toutefois insuffisante pour remplir leur vie. Si les femmes vivent avec le sentiment d’être privée de ce qui les différencie des hommes, si un sentiment d’échec et de perte de contrôle les envahit c’est tout simplement parce que la société exacerbe cette idée qu’elles ne sont rien sans la maternité. » (résumé)