L’aide apportée par des tiers et les réactions des aidantes naturelles à la prise en charge de personnes âgées en perte d’autonomie
L’aide apportée par des tiers et les réactions des aidantes naturelles à la prise en charge de personnes âgées en perte d’autonomie
L’aide apportée par des tiers et les réactions des aidantes naturelles à la prise en charge de personnes âgées en perte d’autonomie
L’aide apportée par des tiers et les réactions des aidantes naturelles à la prise en charge de personnes âgées en perte d’autonomies
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Référence bibliographique [8557]
Demers, Andrée, Lavoie, Jean-Pierre et Drapeau, Aline. 1992. «L’aide apportée par des tiers et les réactions des aidantes naturelles à la prise en charge de personnes âgées en perte d’autonomie ». Santé Mentale au Québec, vol. 17, no 2, p. 205-225.
Intentions : Montrer la relation entre l’aide apportée par des tiers aux personnes aidantes de personnes âgées en perte d’autonomie et le fardeau et la dépression ressentis par les aidantes.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : 159 aidantes (hommes et femmes) de la région de Montréal, co-résidant avec la personnes aidée et apportant une aide quotidienne depuis plus de 6 mois à un aidé de 50 ans et plus
Instruments : Burden Interview (BI) de Zarit et al. (1985), mesure du fardeau ressenti par l’aidante Generalized Contentment Scale (GCS) (1982), mesure de la sévérité du niveau de dépression non psychotique chez l’aidante
Type de traitement des données : Analyse statistique, analyse de contenu
3. Résumé
« Cet article s’intéresse à la relation entre, d’une part, l’aide apportée par des tiers et, d’autre part, le fardeau ressenti et la dépression pour les aidantes principales de personnes âgées souffrant de problèmes physiques ou cognitifs. Les auteurs avancent l’hypothèse que le soutien social ne constitue pas une entité homogène et que les différents types d’aide apportés sont suceptibles d’avoir des effets différents sur les réactions adverses à la prise en charge. Les données proviennent d’une étude menée en 1990, dans la région de Montréal, auprès de 159 aidantes co-résidant avec la personne aidée et demandeuses de services de la part du réseau formel et du réseau informel. Les analyses de régression hiérarchique montrent le rôle restreint des variables d’aide apportées par le réseau dans l’explication des niveaux de dépression et de fardeau et confirment l’hypothèse d’un spectre d’action étroit de ces variables. » (p. 205)