1. Objectifs

Intentions :
Étudier les conditions de la mobilisation des mères pour adapter leur milieu de travail à leur situation familiale. « Il me semblait plus facile d’arriver à identifier les conditions de la mobilisation en étudiant des expériences ’réussies’ là ou des personnes s’étaient effectivement mobilisées pour faire reconnaître dans l’organisation du travail, la condition maternelle des travailleuses. » (p. 166)

Questions/Hypothèses :
« Pour transformer l’organisation du travail afin que soit reconnue la fonction maternelle des travailleuses, pour favoriser l’évolution de la mentalité des employeurs tout autant que l’implantation de mesures de support, des actions collectives seraient donc nécessaires. Qui est susceptible d’entreprendre une telle démarche, et à quelles conditions? » (p. 166)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
- Études d’expériences tentées dans 3 types de milieu de travail: l’Association du Jeune Barreau de Montréal, le Comité de la condition des femmes de la Centrale de l’Enseignement du Québec et les travailleuses de maisons d’hébergement pour femmes violentées (3 maisons ont été étudiées).
- Rencontre au printemps 89 de 14 personnes (dont 2 hommes de l’AJBM)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif pour entrevue de 1 à 3 heures

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« Au delà du privé, c’est enfin vers une voie nouvelle, une mobilisation politique des mères travailleuses que Michelle Duval nous convie en présentant une analyse d’expériences novatrices québécoises afin de changer l’organisation du travail dans trois domaines d’activité professionnelle. Encore très marginales, ces innovations sociales laissent entrevoir une conception plus collective de la maternité et du maternage ainsi que la résolution très nette des femmes de conserver et de consolider, par une insertion professionnelle continue sur le marché du travail, un accès direct aux ressources et responsabilités de la vie sociale. » (p. 19)