La prise en charge communautaire des personnes âgées en perte d’autonomie

La prise en charge communautaire des personnes âgées en perte d’autonomie

La prise en charge communautaire des personnes âgées en perte d’autonomie

La prise en charge communautaire des personnes âgées en perte d’autonomies

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Référence bibliographique [8519]

Guberman, Nancy. 1992. «La prise en charge communautaire des personnes âgées en perte d’autonomie». Dans Aider ses parents vieillissants. Un défi: personnel, familial, politique, communautaire , sous la dir. de Georges Létourneau, p. 239-250. Montréal: Association québécoise de gérontologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Questions/Hypothèses :
- « [...] j’aimerais m’attarder plus particulièrement à trois questions: Pourquoi les femmes continuent à assurer la prise en charge; quel est le coût de cette prise en charge; et quelles autres solutions pourraient exister? » (p. 240)
- « Quel est le rapport des femmes aux tâches de se soucier et de prendre soin des autres? » (p. 240)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Sous-échantillon tiré d’une recherche antérieure de l’auteure réalisée en collaboration avec Pierre Maheu et Henri Dorvil.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Ce qui frappe particulièrement, et ceci ressort de façon flagrante à travers les témoignages, c’est que non seulement les femmes assument la responsabilité des tâches mais elles sont fortement marquées par un sentiment de responsabilisation. [...] C’est la mère qui initie, coordonne et assume en grande partie -pour ne pas dire en totalité- la prise en charge, et ce, tant au niveau des soins physiques, que celui du support moral ou des liens avec les services externes. » (p. 243)
« La question des choix et des solutions possibles doit être posée dans le contexte où la famille est vue comme l’alternative aux soins institutionnels. » (p. 248)
« [...] les soins dans la famille sont peut-être ni le choix préféré ni le choix préférable pour des personnes âgées en perte d’autonomie. Des innovations telles des logements coopératifs et sociaux avec des services socio-sanitaires et alimentaires devraient évidemment être examinées. [...] Mais même si on enlève des soins des familles, ça ne garantit pas que le travail de prise en charge ne sera pas assumé par les femmes. Au contraire, étant donné que ce sont les femmes qui forment la majorité des travailleurs salariés et bénévoles, ce sont elles qui sont impliquées dans le travail de prise en charge. » (p. 249)