Violence dans l’enfance, qualité des relations avec les parents et attitudes éducatives à l’égard de la violence

Violence dans l’enfance, qualité des relations avec les parents et attitudes éducatives à l’égard de la violence

Violence dans l’enfance, qualité des relations avec les parents et attitudes éducatives à l’égard de la violence

Violence dans l’enfance, qualité des relations avec les parents et attitudes éducatives à l’égard de la violences

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Référence bibliographique [851]

Clément, Marie-Ève et Boileau, Édith. 2010. «Violence dans l’enfance, qualité des relations avec les parents et attitudes éducatives à l’égard de la violence ». Intervention, no 132, p. 104-113.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude vise à documenter l’ampleur et la cooccurence de la violence et de la maltraitance dans l’enfance chez un échantillon d’étudiants universitaires ainsi que le rôle modérateur de la qualité des relations actuelles avec leurs parents sur les attitudes concernant la violence dans l’éducation des enfants.» (p. 106)

Questions/Hypothèses :
«L’hypothèse veut que les adultes victimes de violence dans l’enfance qui déclarent des attitudes défavorables à la violence dans l’éducation des enfants auront une moins bonne relation avec leurs parents que les adultes victimes qui endossent des attitudes proviolentes.» (p. 106)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon d’étudiants universitaires de premier cycle en sciences sociales (psychologie, psychoéducation, travail social) et en sciences infirmières. [n=252]» (p. 106)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Cette étude a montré que les étudiants universitaires rapportent des taux élevés de violence dans leur enfance, vécue le plus souvent sous forme de punition corporelle. En outre, près de la moitié des étudiants interrogés déclarent avoir vécu plus d’une forme de violence au cours de leur enfance. Bien que les répondantes soient surtout des femmes qui étudient dans des domaines liés à l’intervention psychosociales et qu’elles sont probablement plus sensibilisées au phénomène de la violence familiale que la population générale, ces résultats confirment l’importance de dépister ces situations le plus tôt possible. [...] Enfin, les résultats suggèrent qu’une évaluation de la qualité des relations entretenues actuellement avec les parents pourrait servir à mieux cerner les risques de transmission intergénérationnelle auprès des jeunes parents dans le cadre, par exemple, des services intégrés en périnatalité destiné aux familles en situation de vulnérabilité psychosociale (SIPPE).» (p. 111)