Constitution de la famille, stérilisation volontaire et regret post-ligature au Canada

Constitution de la famille, stérilisation volontaire et regret post-ligature au Canada

Constitution de la famille, stérilisation volontaire et regret post-ligature au Canada

Constitution de la famille, stérilisation volontaire et regret post-ligature au Canadas

| Ajouter

Référence bibliographique [8473]

Masson, Isabelle. 1992. «Constitution de la famille, stérilisation volontaire et regret post-ligature au Canada». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette étude s’intéresse au phénomène de la stérilisation, moyen contraceptif de plus en plus utilisé par les couples mariés ayant complété leur famille. Elle vise deux objectifs : 1) déterminer s’il existe des différences entre les couples stérilisés et non stérilisés à 35 ans quant à la façon de constituer la famille et 2) évaluer s’il existe un lien entre la qualité du processus décisionnel ayant conduit la femme à se faire ligaturer et le regret post-ligature. » (p. iv)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les sources de données utilisées sont l’Enquête sur la fécondité au Canada de 1984 et l’Enquête auprès des femmes ligaturées de la région métropolitaine de Montréal de 1985

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« La démarche en vue de répondre au premier objectif consiste à comparer les couples en examinant d’une part, la proportion de femmes ayant vécu le premier mariage, la naissance du premier et des autres enfants suivant leur âge et, d’autre part, le nombre moyen d’années vécues par les femmes dans chacune des phases de constitution de la famille entre l’âge de 15 et 35 ans. Les résultats démontrent que les couples stérilisés entament la constitution de leur famille plus tôt que les autres. L’auteure montre aussi que les femmes plus scolarisées se marient plus tard que les moins scolarisées et repoussent davantage la venue du premier enfant. L’auteur interprète ce retard dans la constitution de la famille comme une explication du faible pourcentage de femmes stérilisées chez les plus scolarisées. [...] L’étude semble indiquer un lien indirect entre le regret post-ligature et la qualité du processus décisionnel parmi les femmes déjà identifiées comme susceptibles de ressentir du regret. Selon les résultats obtenus, il ne serait pas étonnant, si la tendance à repousser l’âge au premier mariage et à la première naissance se maintient, de voir le nombre de jeunes femmes stérilisées diminuer. Cependant pour celles qui auront recours à la ligature, il importe que les professionnels de la santé aient avec leur patiente un entretien pré-ligature complet et de qualité afin d’aider celle-ci à prendre une décision éclairée. » (pp. iv-v)