1. Objectifs

Intentions :
Les auteures s’inspirent de la conclusion de Dandurand (1991), « [...] qui invite les chercheurs-es à concilier les approches micro- et macro-sociologiques dans leurs recherches sur la famille » (p. 3), pour dire ce qui les amène à aborder (à faire une recension d’écrits) les diverses théories sociologiques de la famille.

Questions/Hypothèses :
En parlant de la perspective fonctionnaliste : « Bien que fortement critiquée en raison notamment de son parti-pris implicite envers cette société industrielle (fonctionnelle), et surtout, en raison de l’absence quasi complète de perpective historico-critique, l’approche fonctionnaliste de la famille demeure, quoi qu’il advienne, un point de référence obligé pour quiconque veut comprendre les développements survenus depuis lors en sociologie de la famille. » (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Ouvrages portant sur la famille ou certains aspect de la famille

Type de traitement des données :
Analyse théorique

3. Résumé

Les auteures proposent une synthèse critique des principales théories sociologiques sur la famille. La première partie de la recherche est consacrée aux approches classiques de la famille en sociologie : Parsons et la famille conjugale comme sous-système spécialisé dans la socialisation. Les auteures ont relevé certaines critiques adressées à l’approche fonctionnaliste à travers la littérature, notamment, un schéma plus adapté...aux hommes qu’aux femmes (Goode); une vision bourgeoise de la famille et de la société (Lasch, Zaretsky); familles bourgeoises et...enfance innocente (Turmel); l’activité professionnelle des femmes : une occupation en attendant le mariage et les enfants? La seconde partie est consacrée aux théories féministes de la famille. Dans un premier chapitre les auteures procèdent à une critique épistémologique de la notion de famille. Elles discutent ensuite des rapports sociaux de sexe. Le dernier chapitre de cette partie concerne l’articulation production-reproduction. On y discute de la notion de parentalité, de charge mentale, de relation de service et de lignées féminines. (pp. 59-64)