Psychological Evaluation of Infertile Couples Participating in GIFT (Gamete Intrafallopian Transfer), AI (Artificial Insemination) and Ovulation Induction: Final Report

Psychological Evaluation of Infertile Couples Participating in GIFT (Gamete Intrafallopian Transfer), AI (Artificial Insemination) and Ovulation Induction: Final Report

Psychological Evaluation of Infertile Couples Participating in GIFT (Gamete Intrafallopian Transfer), AI (Artificial Insemination) and Ovulation Induction: Final Report

Psychological Evaluation of Infertile Couples Participating in GIFT (Gamete Intrafallopian Transfer), AI (Artificial Insemination) and Ovulation Induction: Final Reports

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Référence bibliographique [8433]

Takefman, J., Boivin, Jacky et Brender, William. 1992. Psychological Evaluation of Infertile Couples Participating in GIFT (Gamete Intrafallopian Transfer), AI (Artificial Insemination) and Ovulation Induction: Final Report. Montréal: Concordia University, Department of Psychology; Sexuality and reproductive health lab.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Analyser et comprendre les effets sur le bien-être psychologique des femmes infertiles de l’utilisation de nouvelles technologies de reproduction assistée

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- 100 femmes infertiles traitées dans un centre d’infertilité hospitalier en milieu urbain (30 femmes avaient entrepris le traitement GIFT - une technologie assistée;
- 42 femmes avaient essayé l’insémination artificielle - une thérapie conventionnelle;
- 28 femmes avaient recours à un essai de provocation d’ovulation et un essai sans intervention médicale -le groupe avec Pergonal) (p. iii)

Instruments :
Questionnaires d’enquête :
- Grille de symptômes
- Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu, analyse statistique

3. Résumé


« Ces dernières années ont été marquées par la prolifération de nouvelles technologies de reproduction assistée. Cependant, on dénombre peu d’études fiables quant à leurs effets sur le bien-être psychologique des femmes infertiles. Les études sur ce phénomène soutiennent l’hypothèse que ces technologies sophistiquées ajoutent au fardeau que vivent les femmes infertiles alors que leur fonctionnement émotionnel est déjà perturbé. Il n’existe toutefois aucune recherche de contrôle qui compare ces nouvelles technologies à des méthodes thérapeutiques plus conventionnelles. On ne peut donc savoir si les effets négatifs de ces technologies de pointe sont dûs à leur complexité et à leur nature envahissante ou encore à des problèmes inhérents à tout type de traitement de l’infertilité. Dans la même veine, aucune recherche n’a pu établir clairement les composantes des traitements qui causent le plus de stress chez la patiente. Ce projet s’adressait donc à ces diverses considérations. [...] Nous avons employé plusieurs critères de sélection pour l’étude 1, y compris celui où les participantes devaient avoir entrepris le procédé GIFT ou IA pour la première fois depuis moins de trois ans. Au moment de la saisie des données, les participantes étaient, en moyenne âgées de 34,8 ans, mariées depuis 9,1 ans et infertiles depuis 6,4 ans. Les groupes ne différaient sur aucune variable démographique. [...] Les résultats indiquent que le procédé GIFT provoque plus de stress au moment de l’aspiration de l’oeuf et du transfert des gamètes que la phase d’insémination du procédé IA. [...], nous concluons que les technologies assistées ne provoquent pas de perturbation émotive à un niveau qui les distingue des thérapies conventionnelles. La façon dont les femmes font face à des situations stressantes contribue aussi aux réactions au traitement. Les recommandations cliniques portent sur le soutien à apporter aux femmes face au désappointement d’un échec possible lors d’un cycle de traitement. L’étude 2 visait à préciser davantage toute étape du traitement qui provoque le plus de stress chez les patientes, et à identifier la source de ce stress. [...] Les participantes de l’étude 2 ont été sélectionnées à partir des listes d’attentes pour débuter, pour la première fois, un traitement de provocation de l’ovulation avec injection de Pergonal. Selon les résultats, il n’existe aucune différence significative entre les périodes sans traitement et celles avec traitement en ce qui touche la symptomatologie psychologique. » (pp. iii-iv)