1. Objectifs

Intentions :
« La présente étude se propose donc : (1) de comparer simultanément l’état psychologique des mères de familles biparentales, monoparentales et recomposées et (2) d’identifier un certain nombre de facteurs associés à l’état psychologique des mères de chacune de ces trois structures familiales. » (p. iii)

Questions/Hypothèses :
« [...] les mères de familles monoparentales seront plus déprimées que celles de familles biparentales. Dans un deuxième temps, nous posons une hypothèse quant à la nature des facteurs qui prédiront la dépression chez les mères des différentes structures familiales, en suggérant que les variables mises en évidence au niveau du modèle développé pour les familles monoparentales seront davantage de nature extra-familiale (ex: niveau de revenu, taux d’activité au travail, etc.) et plus de nature intra-familiale (ex: qualité de la relation maritale, présence d’enfants non apparentés à l’un des deux conjoints, etc.) chez les familles biparentales et recomposées. » (p. iv)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
312 mères (117 familles biparentales, 122 familles monoparentales et 73 familles recomposées)

Instruments :
Questionnaire d’enquête

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Dans un premier temps, l’examen des données socio-démographiques révèle que plus des trois-quarts des personnes recrutées possèdent une scolarité qui ne dépasse pas le cycle secondaire. Les mères de familles biparentales ont en moyenne plus d’enfants que celles de familles monoparentales et recomposées. » (p. iv) « Dans une deuxième étape de nos analyses, nous tentons de déterminer si les niveaux moyens de symptomatologie dépressive diffèrent selon les structures familiales. Les résultats d’analyses révèlent que les mères de familles biparentales présentent moins de symptômes dépressifs que celles de familles monoparentales et recomposées, alors que ces deux derniers groupes ne se distinguent pas de façon significative. » (p. v) Dans la troisième et dernière étape, « Les résultats des analyses de régression multiple révèlent que les mères de familles biparentales présentent moins de symptômes dépressifs lorsqu’elles sont plus satisfaites de leur relation maritale et qu’elles possèdent un niveau plus élevé de scolarité. » (p. v)