L’avortement d’un foetus malformé : est-ce acceptable pour les médecins?

L’avortement d’un foetus malformé : est-ce acceptable pour les médecins?

L’avortement d’un foetus malformé : est-ce acceptable pour les médecins?

L’avortement d’un foetus malformé : est-ce acceptable pour les médecins?s

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Référence bibliographique [8258]

Bouchard, Louise, Renaud, Marc, Kremp, Odile et Dallaire, Louis. 1994. «L’avortement d’un foetus malformé : est-ce acceptable pour les médecins?». Dans Élargir les horizons : Perspectives scientifiques sur l’intégration sociale , sous la dir. de Office des personnes handicapées du Québec, p. 123-133. Sainte-Foy (Québec): MultiMondes, Office des personnes handicapées du Québec, Ibis Press.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« La présente étude vise à faire le point sur les attitudes que suscite l’avortement sélectif dans la communauté médicale. » (p. 125)

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Le présent article porte sur certains résultats d’une enquête faite auprès des médecins canadiens et français sur leurs attitudes et comportements à l’égard de l’avortement effectué à la suite du diagnostic d’anomalies foetales par amniocentèse, échographie ou biopsie du chorion. L’étude examine le degré d’acceptabilité de l’avortement pour différentes affections de même que les perceptions des médecins quant à leur rôle dans la décision d’avorter. Alors que les médecins canadiens pris dans leur ensemble n’établissent aucun consensus sur l’acceptabilité de l’avortement sélectif, les médecins québécois et français (région Picardie, Nord-Pas de Calais) accepteraient, dans une proportion d’au moins 55 %, l’avortement d’un foetus atteint d’une trisomie 21, d’une dystrophie musculaire, de la fibrose kystique de la chorée de Huntington et du spina bifida. Au Québec, les médecins anglophones favorisent beaucoup plus l’avortement que les médecins francophones et que les médecins français. En ce qui concerne le rôle du médecin dans la décision d’avorter, les médecins français ont tendance à être beaucoup plus directifs que leurs collègues d’outre-Atlantique. Divers facteurs culturels contribuent à expliquer ces différences d’attitudes. » (p. 123)