Qui fait partie de la famille? Les pratiques de don et l’évolution des réseaux familiaux

Qui fait partie de la famille? Les pratiques de don et l’évolution des réseaux familiaux

Qui fait partie de la famille? Les pratiques de don et l’évolution des réseaux familiaux

Qui fait partie de la famille? Les pratiques de don et l’évolution des réseaux familiauxs

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Référence bibliographique [8246]

Charbonneau, Johanne. 1994. «Qui fait partie de la famille? Les pratiques de don et l’évolution des réseaux familiaux». Dans Comprendre la famille , sous la dir. de Gilles Pronovost, p. 31-48. Actes du 2ème symposium québécois de recherche sur la famille tenu à Trois-Rivières les 3, 4 et 5 novembre 1993. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« L’objectif principal de cette étude est de mieux connaître les pratiques de don dans la famille québécoise contemporaine. » (p. 32)

Questions/Hypothèses :
« Depuis quelques années, la fréquence des changements matrimoniaux est souvent associée à un affaiblissement du lien familial. Est-ce à dire que les étrangers qui se joignent au réseau n’en deviennent jamais réellement membres? Ou qu’il existe un risque d’une remise en question continue des règles et des pratiques transmises entre les générations? » (p. 32)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Enquête de type qualitatif auprès de réseaux de famille comptant au moins trois générations : 7 réseaux de 6 personnes en moyenne (41 personnes au total). Les entretiens ont eu lieu entre le 1er mai 1992 et le 25 février 1993 dans les régions de Montréal et de Québec.

Instruments :
Guide d’entretien retenant 4 thèmes au niveau du don : l’hospitalité et les réceptions, les cadeaux, l’organisation domestique et l’entraide dans la famille élargie.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Après une courte discussion théorique, nous nous interrogerons sur la place de l’étranger dans les réseaux familiaux à travers les fêtes, les rituels, l’entraide dans des situations familiales de plus en plus complexes : d’une longue stabilité familiale aux successions problématiques et fréquentes. » (p. 32) « Mais les pratiques de don s’ajustent à la mouvance des familles. [...] Dans l’ensemble des réseaux familiaux de notre enquête, ce n’est pas la rigidité des pratiques ni le repli des familiers qui caractérise ce rapport à l’étranger. Malgré certains ajustements difficiles, les familles cherchent toujours à intégrer leurs étrangers, successivement ou, s’il le faut, simultanément. » (p. 46) Le thème abordé dans cet article (l’étranger) n’a pas fait l’objet d’une interrogation formelle, mais il était présent tout au long des entrevues.