Double travail : changement social et résistance des femmes

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Référence bibliographique [8232]

De Koninck, Maria. 1994. «Double travail : changement social et résistance des femmes». Dans Ré/conciliation famille-travail : les enjeux de la recherche , sous la dir. de Francine Descarries et Corbeil, Christine, p. 17-27. Coll. «Cahiers réseau de recherches féministes». Actes du colloque « Re/conciliation famille-travail » tenu à l’UQAM en mai 1994, Section Études féministes, 62e Congrès de l’ACFAS. Montréal: Université du Québec à Montréal, Institut de recherches et d’études féministes.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Proposer quelques éléments de réflexion sur le contrôle du corps, la reproduction biologique sous l’angle de sa productivité et la gestion biomédicale du corps des femmes. (p. 19)

Questions/Hypothèses :
« L’objectif ultime auquel mène la logique du développement technologique est d’ailleurs la gestion parfaite de la reproduction, celle-ci pouvant éventuellement se réaliser entièrement hors du corps. » (p. 19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Une trentaine d’entrevues menées auprès de femmes médecins de décembre 1992 à août 1993.
- Données documentaires diverses

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Lors d’un colloque portant sur les enjeux de la recherche ré/conciliation famille-travail, l’auteure expose certaines pistes de réflexion sur le contrôle du corps, la reproduction biologique sous l’angle de sa productivité et la gestion biomédicale du corps des femmes. (p. 19) À partir d’un échantillon de femmes médecins elle discute des stratégies des femmes en emploi (pp. 20-23) et d’une perspective de changement : « une analyse théorique utilisant comme concept central le changement social et situant les femmes sur le marché du travail comme actrices de ce changement remet en cause la lecture de l’évolution de leur place sur ce marché ». (p. 23-24) L’auteure explique également qu’il est « [...] nécessaire de lire les stratégies individuelles des femmes comme des expériences sur le plan de la somme de travail certes, mais aussi comme des actions génératrices de transformation. » (p. 24)