Identité psychosociale d’enfants d’origine haïtienne adoptés par des parents québécois : identité familiale
Identité psychosociale d’enfants d’origine haïtienne adoptés par des parents québécois : identité familiale
Identité psychosociale d’enfants d’origine haïtienne adoptés par des parents québécois : identité familiale
Identité psychosociale d’enfants d’origine haïtienne adoptés par des parents québécois : identité familiales
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Référence bibliographique [8226]
Despeignes, Marie-Joëlle. 1994. «Identité psychosociale d’enfants d’origine haïtienne adoptés par des parents québécois : identité familiale ». Intervention, no 97, p. 20-31.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Comprendre les stratégies mises en oeuvre par les adoptés pour se construire une identité et, de ce fait, mieux saisir les effets de l’adoption interraciale sur l’identité psychosociale de ces enfants. » (p. 20)
Questions/Hypothèses : Comment se forment les représentations de Soi, de l’Autre et de la Société chez les enfants d’origine haïtienne adoptés par des parents blancs?
2. Méthode
Échantillon/Matériau : 12 enfants nés en Haïti et légalement adoptés au Québec, soit 3 filles et neufs garçons âgés de 7 à 13 ans. 7 d’entre eux ont été adoptés au cours de leur première année de vie, deux vers l’âge de 2 ans et les 3 autres vers 3 ans.
Instruments : Guide d’entrevue
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Le nombre d’adoption transculturelle a beaucoup augmenté depuis le début des années 80. Toutefois, ce type d’adoption soulève plusieurs questions et inquiétudes concernant d’éventuels problèmes identitaires chez ces enfants d’origine diverses. C’est dans ce contexte que cette étude empirique fut réalisée auprès de 12 enfants d’origine haïtienne, âgés de 7 à 13 ans, afin de mieux comprendre les étapes de leur processus identitaire. Les données de cette étude « ont été traitées sous différents aspects, soit : l’identité familiale, c’est-à-dire la perception qu’ont les enfants de leurs parents; l’identité sociale, c’est-à-dire la relation qu’ils ont avec les pairs, leur représentation de la société québécoise; l’identité personnelle, c’est-à-dire l’estime de soi; l’identité ethnique et raciale à partir de la perception que les enfants ont de leur héritage culturel haïtien. Toutefois, seule l’identité familiale sera traitée au cours du présent article. » (p. 21) Cette étude démontre, entre autres, que ces enfants perçoivent l’adoption comme étant bénéfique. De plus, ils semblent s’identifier à leurs parents québécois ainsi qu’à la famille élargie et considèrent qu’ils ont peu en commun avec les gens de même origine qu’eux.