La fécondité et la nuptialité

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La fécondité et la nuptialités

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Référence bibliographique [8220]

Duchesne, Louis. 1994. «La fécondité et la nuptialité». Dans Statistiques démographiques. Les hommes et les femmes : une comparaison de leurs conditions de vie , sous la dir. de Suzanne Asselin, Gauthier, Hervé, Lachapelle, Jean, Lavoie, Yolande, Duchesne, Louis, Jean, Sylvie, Laroche, Denis et Norbert, Yves, p. 39-50. Québec: Les publications du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre traite des mariages et des naissances du point de vue de la différenciation sexuelle. « La fécondité est habituellement présentée du seul point de vue féminin et nous ajouterons ici ce qui distingue les comportements masculins. [...] Nous présenterons aussi quelques données concernant les unions libres et un portrait de la répartition selon l’état matrimonial de l’ensemble de la population. Enfin, une courte section traitera du lien entre l’éducation et le mariage. » (p. 39)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Statistiques de l’état civil, soit l’enregistrement des naissances, des mariages, des décès et des divorces (Bureau de la statistique du Québec)

Type de traitement des données :
Analyse descriptive

3. Résumé


« Les femmes épousent en général un homme plus âgé. Quant aux hommes, on peut ajouter qu’ils préfèrent les célibataires, et qu’ils se montrent plus pressés de s’engager dans une nouvelle union à la suite d’une rupture. Les hommes ont un certain avantage en ce qui concerne le marché matrimonial puisqu’il y a plus de femmes mariables que d’hommes mariables, mais il n’en reste pas moins que plus de femmes que d’hommes se sont mariées, sauf chez les personnes nées au début du siècle. Certains changements importants sont survenus dans les relations du couple : les hommes sont maintenant beaucoup plus souvent responsables de la fin de la vie reproductive du couple en acceptant les vasectomies alors que, il y a quelques années encore, les ligatures étaient beaucoup plus fréquentes. D’autre part, les femmes plus instruites se vouaient souvent au célibat, mais chez les jeunes générations, même si le mariage est plus rare chez les diplômées universitaires, l’éducation n’est plus le handicap qu’elle était. » (p. 49)