Les marqueurs de la fécondité au Québec

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Les marqueurs de la fécondité au Québecs

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Référence bibliographique [8209]

Gauthier, Madeleine et Bujold, Johanne. 1994. «Les marqueurs de la fécondité au Québec». Dans Comprendre la famille , sous la dir. de Gilles Pronovost, p. 91-112. Actes du 2ème symposium québécois de recherche sur la famille tenu à Trois-Rivières les 3, 4 et 5 novembre 1993. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le présent article cherche à montrer que des marqueurs particuliers permettent d’expliquer certains phénomènes liés à l’évolution de la fécondité au Québec.

Questions/Hypothèses :
« [...] des marqueurs ont pu agir sur les divers processus entourant la fécondité. Il faut entendre par marqueurs des éléments nouveaux qui, renforcés par d’autres facteurs, peuvent expliquer la rapidité de la chute de la natalité. » (p. 91)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Statistique Canada, moyennes annuelles de la population active (1993)
- Divers matériaux recueillis dans le cadre de l’analyse des tendances de la société québécoise (Groupe international d’analyse du changement social, équipe québécoise de recherche sur l’analyse des tendances sociales)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« L’observation de l’évolution de la fécondité sur une longue période permet de décrire le phénomène et d’attirer l’attention sur des aspects qui passeraient autrement inaperçus. Elle ne suffit cependant pas à expliquer la chute radicale qui a marqué certaines périodes. » (p. 91) « Au cours des trente dernières années, à chacun des moments où la baisse de la fécondité au Québec a été la plus importante, il est possible de repérer un ’marqueur’ qui, renforcé par le contexte, a été particulièrement efficace. Il s’agit de l’arrivée des techniques de contraception pendant les années 60 et des problèmes économiques qui ont plus spécialement atteint les jeunes au début des années 80. [...] La remontée légère à la fin de la décennie est d’abord due au report de la fécondité des femmes de plus de trente ans. Elle coïncide avec une période économique moins dramatique qu’elle ne l’était quelques années plus tôt. » (p. 109)