Analyse de la contribution de l’instabilité familiale aux tendances suicidaires chez des adolescents et des jeunes adultes privés d’attention parentale

Analyse de la contribution de l’instabilité familiale aux tendances suicidaires chez des adolescents et des jeunes adultes privés d’attention parentale

Analyse de la contribution de l’instabilité familiale aux tendances suicidaires chez des adolescents et des jeunes adultes privés d’attention parentale

Analyse de la contribution de l’instabilité familiale aux tendances suicidaires chez des adolescents et des jeunes adultes privés d’attention parentales

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Référence bibliographique [8196]

Hamel, Sylvie. 1994. «Analyse de la contribution de l’instabilité familiale aux tendances suicidaires chez des adolescents et des jeunes adultes privés d’attention parentale». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« L’objectif de cette recherche est de vérifier si l’instabilité familiale avant 17 ans, associée aux changements de la structure familiale, aux formules de garde, aux déménagements et aux changements d’école, contribue au risque suicidaire. » (p. ix)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
150 adolescents-es âgés-es de 14 à 17 ans et 145 jeunes adultes de 18 à 24 ans

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

3. Résumé


« La première hypothèse n’est pas confirmée puisque, dans les deux populations, les non suicidaires carencés présentent un taux plus élevé de séparation parentale que les autres groupes. Ce résultat s’apparente à ceux d’autres recherches récentes indiquant que la séparation parentale est de moins en moins associée au risque suicidaire et montre que la rupture de l’union des parents pourrait constituer un facteur de protection dans le contexte où le climat familial est gravement détérioré. [...] les suicidaires carencés rapportent un nombre plus élevé de changements de la structure familiale que les deux groupes de non suicidaires lorsqu’ils ont vécu la séparation des parents ou un premier changement de la structure familiale. Une instabilité s’installe donc chez les familles des suicidaires une fois que la famille est brisée. [...] Une autre analyse indique aussi que les changements de la structure familiale constituent un meilleur prédicteur des tendances suicidaires que les déménagements. Il semble donc que les déménagements ne contribueraient pas de façon distincte au risque suicidaire mais feraient partie plutôt du contexte global de l’instabilité familiale et seraient probablement la conséquence des changements de la structure familiale. D’autres analyses portant sur les raisons des déménagements dénotent des tendances opposées dans les deux populations; chez les 14-17 ans, il arrive plus souvent aux non suicidaires carencés qu’aux suicidaires carencés de quitter seuls le foyer famlial à cause de l’incapacité de la famille de s’occuper de l’enfant tandis que, chez les 18-24 ans, ce sont les suicidaires carencés qui déménagent seuls le plus souvent mais, cette fois, parce qu’ils désirent aller vivre avec le parent non-résident. » (pp. ix-x)