L’hypofécondité et son contexte

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Référence bibliographique [8193]

Henripin, Jacques. 1994. «L’hypofécondité et son contexte». Dans Traité des problèmes sociaux , sous la dir. de Fernand Dumont, Langlois, Simon et Martin, Yves, p. 25-46. Québec: Institut québécois de recherche sur la culture.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« L’auteur projette un éclairage sur le phénomène de l’hypofécondité au Québec en le situant dans le contexte plus large de la dénatalité occidentale. » (Traité de problèmes sociaux. En bref p.19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Statistiques de l’état civil de Statistique Canada;
- Recensements canadiens.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« La première partie [de ce texte] retrace brièvement les grandes étapes de l’évolution de la fécondité au Québec parallèlement au mouvement qu’elle a suivi en occident. [...] Ce qui fait la particularité du Québec par rapport à l’Ontario notamment, c’est la lenteur de la baisse et le confortable surplus des naissances qu’il continuera d’enregistrer jusqu’en 1961; [...] Le texte aborde ensuite la dépression récente. Contrairement à ce qu’on laisse parfois entendre, la fécondité québécoise a suivi depuis 1960 surtout, le mouvement des pays occidentaux, sauf que depuis 1970, elle s’apparente nettement à celles des pays les moins féconds du globe. Ensuite, tout en signalant au passage les conséquences individuelles de l’hypofécondité, on prête surtout attention à ses conséquences collectives (décroissance et vieillissement de la population). La quatrième partie du texte porte sur les politiques de redressement et d’adaptation qui pourraient être mises en oeuvre afin de remédier au problème de la sous-fécondité (immigration étrangère, politiques natalistes ou substituts au vieillissement de la population dans le prolongement de l’activité professionnelle, l’accroissement de l’activité féminine, l’intégration sociale des personnes âgées, etc.). En conclusion, l’auteur souligne le fait que malgré les progrès rapides de la recherche sur la fécondité, nous savons peu de choses sur ce qui motive la reproduction des humains. »
(Traité des problèmes sociaux. En bref. pp. 19-21)