1. Objectifs

Intentions :
- Les auteurs voulaient rendre justice à ces femmes victimes d’agressions sexuelles et décloisonner leur expérience dans toute sa dimension sociale.
- Les conclusions de cette recherche doivent servir à des fins de sensibilisation du public et d’intervention.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
264 femmes ayant pris refuge à cause d’un conjoint violent, dans une des 38 maisons d’hébergement du Regroupement provincial à travers le Québec.

Instruments :
Questionnaire-maison

Type de traitement des données :
Analyse de contenu, analyse descriptive

3. Résumé

Cette étude sur les agressions sexuelles en milieu conjugal a été menée au « Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence ». Parmi les femmes interrogées par questionnaire, 83 % disent avoir été violentées sexuellement par leur conjoint. La plupart dressent un bilan de la sexualité vécue avec leur conjoint, qui trahit énormément d’insatisfactions. Les exigences de leur mari étaient sources d’indignations et portaient atteinte à leur intégrité sexuelle. L’auteure conclut en affirmant que toutes les circonstances de l’enfance et de l’adolescence de ces femmes semblent avoir entaché la vision qu’elles ont de l’amour. Les femmes violentées tentent d’établir un dialogue avec leur conjoint dans l’espoir qu’il renonce à son comportement violent. Il semblerait que le mur du silence soit étanche lorsque la violence sexuelle se produit au domicile conjugal et que l’assaillant est un homme qui s’en prend à une femme, « la sienne ».