La famille en Nouvelle-France : des cadres de la vie matérielle aux signes de l’affectivité

La famille en Nouvelle-France : des cadres de la vie matérielle aux signes de l’affectivité

La famille en Nouvelle-France : des cadres de la vie matérielle aux signes de l’affectivité

La famille en Nouvelle-France : des cadres de la vie matérielle aux signes de l’affectivités

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Référence bibliographique [8153]

Lemieux, Denise. 1994. «La famille en Nouvelle-France : des cadres de la vie matérielle aux signes de l’affectivité». Dans De France en Nouvelle-France. Société fondatrice et société nouvelle , sous la dir. de Hubert Watelet, p. 45-70. Ottawa: Les presses de l’Université d’Ottawa.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- « Examiner quelques lignes directrices d’une transposition en Nouvelle-France d’attitudes françaises envers l’enfant relevant du domaine des idéologies nouvelles ou des traditions;
- Examiner la place de la famille dans l’organisation sociale et le cadre matériel de son existence. Les divisions de l’habitation, le nombre de ses occupants sont susceptibles de révéler quelque chose du caractère des relations familiales;
- [...] approfondir la nature des liens entre les aspects matériels de la vie familiale et tout le champ de l’affectif, qu’il s’agisse de la formation des mariages ou des soins à l’enfant. » (p. 46)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« L’historiographie québécoise fait état de cette omniprésence de la parenté qui loin d’être confinée aux demeures pénètre tous les secteurs de la vie sociale et semble un ressort important de la vie matérielle; tout ne se réduit pas dans son fonctionnement aux intérêts économiques et patrimoniaux. Au coeur même de ces stratégies qui orchestrent les échanges à l’intérieur des groupes d’apparentés se devine une part de flou et d’impondérable dont l’explication nécessite le recours à des facteurs affectifs. Cet article n’a pas pour objectif d’en retracer la présence jusque sur les transactions et les prix. Plus simplement, à partir des nombreux travaux décrivant cette dynamique de la parenté, je vais tenter de décrire ces relations de réciprocité dont les dimensions affectives se devinent parfois lorsqu’on examine les héritages, les mariages et les migrations; ce sera l’objet de la première partie de ce texte. Puis, en replaçant les soins à l’enfant dans ces échanges, j’évoquerai certaines pratiques et attitudes envers l’enfant à partir d’un matériel surtout idéologique et littéraire et en débordant quelque peu sur des périodes plus riches en documents personnels. » (p. 47)