Une place à soi? Aspects du célibat féminin laïc à Montréal à la fin du 19e siècle

Une place à soi? Aspects du célibat féminin laïc à Montréal à la fin du 19e siècle

Une place à soi? Aspects du célibat féminin laïc à Montréal à la fin du 19e siècle

Une place à soi? Aspects du célibat féminin laïc à Montréal à la fin du 19e siècles

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Référence bibliographique [8107]

Renaud, Catherine. 1994. «Une place à soi? Aspects du célibat féminin laïc à Montréal à la fin du 19e siècle». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’histoire.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette étude examine quelques fragments de vie des célibataires montréalaises à la fin du siècle dernier, dans le but de reconstruire à partir d’elles le contexte familial et social de leurs vies. » (p. 3)

Questions/Hypothèses :
« Quelles sont les perspectives de ces femmes? Une célibataire peut-elle se trouver une place, qui soit suffisante et gratifiante, dans la société québécoise de la fin du 19e siècle? » (p. 2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Les recensements nominatifs de 1871 et 1891 pour les quartiers St-Jacques et Sainte-Anne ainsi qu’une centaine d’actes notariés passés à Montréal durant les dernières décennies du 19e siècle sont les sources utilisées. » (p. iii)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Durant les dernières décennies du 19e siècle, à Montréal comme dans maintes villes d’Amérique du Nord et d’Europe, un nombre important de femmes ne se marient pas. Hors des sentiers prescrits, elles doivent se faire une place dans une société qui voue les femmes au mariage, à la maternité, à la dépendance économique et au dévouement à autrui. Cette étude vise à retracer comment les célibataires montréalaises ont composé avec ces contraintes, comment elles ont organisé leurs vies, et à identifier les rôles qu’elles ont su s’approprier. Alors qu’elles sont souvent dépeintes comme des femmes superflues, vouées à des existences marginales, nous avons examiné l’hypothèse qu’au contraire, les nombreux liens familiaux et les solidarités diverses sont justement ce qui a permis à ces femmes de vivre leur célibat sans trop de réprobation sociale, tout en les intégrant aux divers réseaux de solidarité essentiels à la survie au siècle dernier. La situation résidentielle, le travail, et la transmission des biens sont les éléments examinés dans cette étude. Ils nous informent de possibles patterns ou au contraire de la diversité des expériences. Lieux privilégiés où saisir la célibataire dans ses rapports avec les autres, ces éléments résultent des influences conjuguées de choix individuels et de pressions extérieures comprenant aussi bien la conjoncture économique que la force des normes patriarcales. » (p. iii)