Le quartier comme espace de vie des familles en milieu populaire

Le quartier comme espace de vie des familles en milieu populaire

Le quartier comme espace de vie des familles en milieu populaire

Le quartier comme espace de vie des familles en milieu populaires

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Référence bibliographique [8057]

B.-Dandurand, Renée et Ouellette, Françoise-Romaine. 1995. «Le quartier comme espace de vie des familles en milieu populaire». Dans Les espaces de la famille. Les cahiers de sociologie de la famille no 1 , sous la dir. de Bernadette Bawin-Legros, B.-Dandurand, Renée, Kellerhals, Jean et De Singly, François, p. 173-184. Actes du Colloque « Les espaces de la famille» tenu à Liège les 5-6 mai 1994, AISLF, Comité famille: Association Internationale des Sociologues de Langue Française

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Présentation, lors du colloque, d’une portion de l’enquête plus large effectuée par les auteures :
- Examiner la place que tient l’espace du quartier dans les relations de sociabilité (p. 174)
- Explorer la place des parentèles dans les représentations et les pratiques des familles avec enfants, dans trois quartiers montréalais (p. 174)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Une vingtaine de familles de Saint-Henri. Il s’agit d’une portion d’un échantillon composé d’une soixantaine de familles avec jeunes enfants de trois quartiers montréalais.
* Voir autres fiches pour plus de détails sur l’ensemble de l’échantillon

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Lors d’un congrès, les auteures examinent la place que tient l’espace du quartier dans les relations de sociabilité d’une vingtaine de familles de Saint-Henri. (p. 174) Elles situent d’abord le quartier Saint-Henri dans Montréal et abordent ensuite les réseaux de sociabilité des jeunes familles de Saint-Henri. « Les représentations et les pratiques de sociabilité observées dans les familles de Saint-Henri ont tendance à se répartir vers les extrêmes d’un continuum. » (p. 176) D’une part, le modèle dégagé par les auteures «correspond à celui des milieux ouvriers traditionnels : la parenté est nettement prédominante dans les réseaux. » (p. 176) Et d’autre part, « la parenté est presque complètement absente des réseaux et remplacée par d’autres liens sociaux, moins nombreux et moins forts. » (p. 176) Finalement, les auteures abordent ce qui se produit lorsque la place de la parenté s’amenuise dans le réseau (pp. 180-183), principalement des foyers matricentriques qui vivent de l’assistance de l’État (p. 180).