Substance Abuser in Treatment: What About the Families?

Substance Abuser in Treatment: What About the Families?

Substance Abuser in Treatment: What About the Families?

Substance Abuser in Treatment: What About the Families?s

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Référence bibliographique [8031]

Brown, Thomas G., Kokin, Morris, Seraganian, Peter et Tremblay, Peter. 1995. Substance Abuser in Treatment: What About the Families?. Montréal: Université Concordia, Département de psychologie, Pavillon Foster Alcohol and Drug Dependence Treatment Center.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« This study targeted two major objectives:
- The description of the biopsychosocial (i.e. health, psychological, social) well-being of spouses and children of substance abusers admitted into an alcohol and drug abuse treatment facility;
- The evaluation of whether the presenting biopsychosocial well-being of spouses and children of substance abusers in treatment is related to individual (i.e., demographics, psychology) and environmental (i.e., availability of social support, severity of spousal substance abuse) factors. » (p. 13)

Questions/Hypothèses :
- « H.1) Gender, demographic and socioeconomic status, personality style, past history of familial substance abuse (in spouses), and severity of substance abuse in patients may contribute independently or interactively to the variability in the nature (i.e. areas affected) and / or the severity of maladjustment seen in families of substance abusers;
- H.2) The presence of social support and choice of coping styles may influence the impact, in nature and/or severity, of substance abuse on the family;
- H.3) There may be optimal matches between gender, personality style, past history of familial substance abuse and coping strategies that are associated with better adjustment. » (p. 13)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
85 patients, 85 spouses and 47 children.Overall, 46 subjects were drawn from Pavillon Foster, 29 from Maison Jean Lapointe and 19 from Edward Griffith House, with 60% of the subjects being anglophones and 40% francophones.

Instruments :
Demographic and background data:
- Parental alcohol abuse in the family of the spouse was determined by administration of an adapted version of the Children of Alcoholics Screening Test (CAST)
- The Alcohol Dependance Scale (ADS) and the Drug Abuse Screening Test (DAST) were administered to assess the use of both alcohol and drugs.
- Psychological factors:
- Coping was assessed by employing the Ways of Coping Questionnaire (WCQ).
- Personality style was assessed employing the Sixteen Personality Factor Questionnaire (16PF)
Environmental Factors:
The availability and use of social support was assessed using two Instruments: a) the Provision of Social Relations Questionnaire (PSR) and b) the Family Environment Scale (FES)
Psychological Adjustment was assessed employing the Symptoms Checklist-90 (SCL-90) and to address the spouse’s psychological functioning, the Quality of Life Questionnaire (QLQ) was used.
Children:
- To measured that adjustment for children of school age, the Connor’s Behavioral Checlist was employed. This questionnaire is administered to both the parent undergoing treatment and the spouse.
- An open-ended question was administered to children concerning of how they reacted and what they did to a recent stressful situation and their responses documented.
- The Early School Personality Questionnaire (6 to 8 of ageof age), the Children Personality Questionnaire (8 to 12) and High School Personality Questionnaire (12 to 18)
Patient Substance Abuser:
The Addiction Severity Index (ASI) was used to gather demographic and other information concerning social, employment, health, legal status and substance abuse. » (pp. 15-16)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Cette étude tentait d’identifier les facteurs individuels et contextuels qui seraient associés au bien-être familial des toxicomanes et alcooliques. 85 personnes consommant de la drogue ou de l’alcool (67 hommes et 18 femmes), leur conjoint (e), et les enfants âgés de moins de 18 ans (23 filles et 23 garçons) ont été recrutés dans trois centres de traitement. Peu après leur admission, les patients en traitement ont complété l’IGT (indices de gravité d’une toxicomanie). Une série de tests ont été administrés aux conjoints (es) et enfants pour évaluer leur bien-être social et psychologique, leur personnalité, leur consommation de psychotropes (alcool, drogues, médicaments) et leur perception en rapport avec la disponibilité et la qualité de leur support familial et social. Pour les conjoints (es) de consommateurs de psychotropes, les analyses préliminaires ont démontré qu’il existe beaucoup de variabilité dans leur fonctionnement psychologique et leur bien-être. Environ la moitié des conjoints (es) ont montré des indications de problèmes de fonctionnement psychologique et de mauvaise qualité de vie. Des analyses de régression ont révélé qu’une opinion de soi moins anxieuse et plus sécure, la disponibilité d’un support social extra-familial, un niveau de consommation moins important et un meilleur fonctionnement social, prédisaient le bien-être et l’adaptation psychologique chez les conjoints(es). Ces données suggèrent que l’adaptation des conjoints (es) est fonction des facteurs multiples, tant personnels que contextuels. Un deuxième résultat majeur observé autant chez les consommateurs de psychotropes que chez les conjoints (es) étaient les différences de modèles de fonctionnement entre les deux sexes. Tel que d’autres études, les femmes qui utilisaient de l’alcool ou de la drogue déclaraient avoir plus de problèmes de fonctionnement psychologique et d’emploi, mais un abus d’alcool moins sévère. Cependant, une comparaison entre les conjoints et conjointes nous démontre que les conjoints avaient une tendance à présenter les caractéristiques suivantes : 1) plus de symptômes de dépression et d’abus de substances, 2) un bien-être physique global diminué et 3) être moins disposé à aider les autres de s’impliquer auprès des enfants que les conjointes. Ces résultats suggèrent deux perspectives de recherche : 1) les conjoints pourraient gêner considérablement le traitement des femmes qui sont consommatrices de psychotropes et 2) les conjoints risquent d’avoir un plus grand besoin d’évaluation professionnelle et d’un service de soutien. Enfin, 75% des enfants ont été signalés par leurs parents comme démontrant des problèmes significatifs dans un ou plusieurs domaines de fonctionnement. Les difficultés spécifiques étaient généralement liées à l’apprentissage et au comportement, aussi bien qu’à une manifestation importante de symptômes suggérant l’hyperactivité. Alors, il apparaît raisonnable de présumer que les enfants sont particulièrement vulnérables aux conséquences de consommation de psychotropes par les parents. » (résumé)