Le mensonge de l’enfant dans une perspective multidisciplinaire

Le mensonge de l’enfant dans une perspective multidisciplinaire

Le mensonge de l’enfant dans une perspective multidisciplinaire

Le mensonge de l’enfant dans une perspective multidisciplinaires

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Référence bibliographique [7954]

Gervais, Jean. 1995. «Le mensonge de l’enfant dans une perspective multidisciplinaire». Dans Perceptions de parents, d’éducateurs et de pairs à propos d’enfants menteurs persistants et de leurs difficultés d’adaptation , p. 39-90. Thèse de doctorat, Programme des Sciences humaines appliquées. Montréal: Université de Montréal, Faculté des études supérieures.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Présenter un cadre théorique de compréhension de la problématique du mensonge des enfants. Ce cadre permet d’appréhender l’importance de ce comportement chez eux; il permet également de comprendre l’évolution avec l’âge et la signification du mensonge des enfants, dans une perspective d’adaptation et d’inadaptation.

Questions/Hypothèses :
- À compter de quel moment le mensonge cesse-t-il d’être un comportement au service de la vie sociale, marque-t-il une étape dans la croissance d’un individu ou devient-il problématique, voire pathologique?
- Le mensonge des enfants constitue-t-il un véritable problème?

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Le mensonge des enfants constitue un problème important dans la mesure où plusieurs travaux confirment que enseignants et parents le situent en tête de liste des problèmes de comportements les plus susceptibles de compromettre l’harmonie des relations de l’enfant avec ses pairs ou les adultes de son entourage. Certains auteurs voient même dans le mensonge de l’enfant un prédicteur de troubles de la conduite plus graves à la préadolescence. Cet article propose un cadre psychologique et sociobiologique de compréhension de la problématique du mensonge. Ce cadre permet de situer ce comportement dans une perspective tantôt de l’inadaptation, tantôt d’adaptation. En effet, dans une perspective sociobiologique, le mensonge est au service de l’adaptation de l’homme à son environnement. Une perspective socio-environnementale relie la définition de ce comportement et les réactions au mensonge aux interactions de l’enfant avec son environnement immédiat. Dans une perspective développementale, la capacité de mentir implique des apprentissages nécessaires à la socialisation. L’auteur présente une revue de travaux de diverses disciplines qui permettent de saisir l’évolution et les fonctions du mensonge des enfants. Il expose en conclusion les implications éducatives et cliniques d’une telle approche. »