1. Objectifs

Intentions :
Les auteures se penchent ici sur les « liens qui existent entre les espaces familiaux et les histoires familiales, c’est-à-dire les constructions que des familles font de leur passé, leur présent et leur futur. » (p. 238)

Questions/Hypothèses :
« [...] le fait de favoriser les habiletés à se décrire et à parler de soi, outille ces familles pour améliorer les relations intra et extra-familiales. » (p. 328)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
26 personnes des milieux défavorisés de la ville de Sherbrooke ont participé, au total, à trois entrevues en décembre 1993, février 1994 et avril 1994

Instruments :
- Guide d’entretien semi-directif (239)
- Historiettes, photo langage, reconstitution d’événements, mise en situation, réaction à diverses formes d’écritures (p. 239)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

Lors d’un congrès, les auteurs ont présenté certains résultats d’une enquête menée auprès de familles de milieux défavorisés de la ville de Sherbrooke. Ils se sont intéressés aux liens qui existent entre les espaces familiaux et les histoires familiales. Les auteurs identifient « deux processus d’appropriation de la réalité qui correspondent à des stratégies combinatoires différenciées du temps, de l’espace et de la famille: l’arrimage et la superposition (spatiale ou temporelle). » (p. 241) Ces deux processus constituent les principales dimensions explorées ici : l’appropriation par arrimage (pp. 242-244) et le processus de superposition: des histoires à facettes et des histoires séquentielles (pp. 244-248).