Pauvreté des jeunes familles et insertion sociale et professionnelle

Pauvreté des jeunes familles et insertion sociale et professionnelle

Pauvreté des jeunes familles et insertion sociale et professionnelle

Pauvreté des jeunes familles et insertion sociale et professionnelles

| Ajouter

Référence bibliographique [7830]

René, Jean-François, Provost, Monique et Portebois, Viviane. 1995. «Pauvreté des jeunes familles et insertion sociale et professionnelle». Dans Jeunes adultes et précarité : contraintes et alternatives , sous la dir. de Marie Kronström, p. 103-120. Actes du colloque « Jeunes adultes et précarité : contraintes et alternatives » tenu à Montréal en mai 1994, 62e congrès de l’ACFAS, UQAM. Québec: Gouvernement du Québec, Conseil permanent de la jeunesse.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- Aborder la question « du rapport des jeunes chefs (fes) de famille aux programmes de ’développement de l’employabilité’, et ce, en regard de la participation ou de la non-participation à ces programmes. » (pp. 103-104)
- Aborder leurs perceptions face à leur statut de personne assistée sociale.

Questions/Hypothèses :
Les jeunes chef (fes) de famille sont-ils véritablement soutenus par les programmes de « développement de l’employabilité »?

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Quatre-vingt-six jeunes chefs (fes) de famille, à Montréal
- « [...] technique d’échantillonnage non probabiliste par choix raisonné de groupes public et communautaire rejoignant de près ou de loin des jeunes de 20 à 30 ans avec enfants à charge. » (p. 104)

Instruments :
questionnaire fermé

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les auteurs présentent « les résultats préliminaires d’une recherche portant sur les jeunes familles montréalaises et leurs rapports aux programmes de ’développement de l’employabilité’. » (p. 103) Plusieurs questions sont soulevées : la non-participation à des programmes d’employabilité souvent associée à la garde des enfants au quotidien, représenterait-elle dans les circonstances un rempart contre la dévalorisation personnelle et le sentiment d’inutilité sociale? (p. 116), ou encore quels sont les « effets pervers » des programmes d’employabilité? (p. 117) Les auteurs concluent que « si l’expérience des programmes produit trop peu de résultats positifs et ’concrets’ (un emploi, une formation désirée, etc.), il n’est pas impossible que des sentiments ’acceptables’ en période de déstabilisation, ne prennent le dessus de façon chronique, produisant une sorte ’d’effet pervers’ des programmes. » (p. 118)