Du communautaire à la famille. Les effets de l’approche communautaire en soutien à domicile auprès de la clientèle âgée du CLSC La Saline et de leurs aidants naturels

Du communautaire à la famille. Les effets de l’approche communautaire en soutien à domicile auprès de la clientèle âgée du CLSC La Saline et de leurs aidants naturels

Du communautaire à la famille. Les effets de l’approche communautaire en soutien à domicile auprès de la clientèle âgée du CLSC La Saline et de leurs aidants naturels

Du communautaire à la famille. Les effets de l’approche communautaire en soutien à domicile auprès de la clientèle âgée du CLSC La Saline et de leurs aidants naturelss

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Référence bibliographique [7824]

Roy, Jacques, Vézina, Aline et Pelletier, Daniel. 1995. Du communautaire à la famille. Les effets de l’approche communautaire en soutien à domicile auprès de la clientèle âgée du CLSC La Saline et de leurs aidants naturels. Rapport de recherche. Québec: Université Laval, Centre de recherche sur les services communautaires.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Les auteurs cherchent à traduire la réalité perçue par les bénéficiaires âgés et leurs aidants naturels afin que le CLSC puisse s’inspirer de cette réalité pour améliorer son approche communautaire en soutien à domicile auprès de la clientèle âgée.

Questions/Hypothèses :
- H1) L’approche communautaire est perçue comme supportante chez les aidants naturels;
- H2) Plus la perte d’autonomie est importante chez la personne âgée, moins on a recours aux ressources communautaires du milieu dans l’approche communautaire (cette dernière se base sur le soutien familial essentiellement);
- H3) Chez les personnes âgées et les aidants natuels, un modèle de valeurs, axé sur la dépendance à l’égard de services, peut constituer une limite à l’approche communautaire alors qu’un modèle axé sur la recherche de l’autonomie peut favoriser l’approche communautaire;
- H4) Certaines catégories de clientèles présentent plus de difficultés sur le plan de l’application de l’approche communautaire;
- H5) les aidants qui ont la responsabilité d’usagers présentant des problèmes d’ordre neuropsychiatriques sont ceux qui affichent le plus de limites et recquièrent davantage de support direct de la part des services formels dans le cadre de l’approche communautaire.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
80 sujets qui se répartissent de la sorte: 30 bénéficiaires âgés, 30 aidants naturels principaux, associés directement aux bénéficiaires âgés sélectionnés et 20 aidants naturels principaux de bénéficiaires ayant des problèmes neuropsychiatriques.

Instruments :
Entrevues individuelles semi-dirigées, réalisées au domicile des sujets entre les mois d’octobre et décembre 1994. Le bénéficiaire âgé et son aidant étaient rencontrés séparément. La durée des entrevues variait entre 60 et 90 minutes. Les schémas d’entrevues se composent de questions ouvertes ou semi-ouvertes.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« La présente recherche se propose de fournir un éclairage sur la réalité des bénéficiaires âgés et leurs aidants naturels, telle que perçue par eux, en évaluant les effets de l’approche communautaire auprès d’un échantillon de 80 bénéficiaires âgés et aidants naturels. Une attention particulière sera apportée au traitement de l’information afin que celle-ci puisse servir de point d’appui à une réflexion sur les pratiques. » (p. 4) Les auteurs ont rencontré un seul acteur, la famille, qui conditionne dans son rapport avec les intervenants du CLSC, l’essentiel de l’approche communautaire. Les données recueillies témoignent que le désir du parent-aidant-naturel s’incarne dans la réalité de l’aide : en effet, la famille contribue pour plus de 70% de la somme des heures de services accordées au bénéficiaire. « Concernant le CLSC, on est généralement satisfait, tant chez les bénéficiaires que chez les aidants, des services rendus ainsi que de l’évaluation des besoins de l’usager qui a été réalisée. Surtout, on apprécie l’attitude des intervenants. Cependant, on a très peu recours aux organismes communautaires et une majorité des bénéficiaires et des aidants soutiennent ne pas avoir été informés par le CLSC de l’existence de ces ressources communautaires. » (p. 94)