Variables liées à la dépression postnatale chez la clientèle d’un CLSC montréalais

Variables liées à la dépression postnatale chez la clientèle d’un CLSC montréalais

Variables liées à la dépression postnatale chez la clientèle d’un CLSC montréalais

Variables liées à la dépression postnatale chez la clientèle d’un CLSC montréalaiss

| Ajouter

Référence bibliographique [7766]

Berthiaume, Marc, Laporta, Marc et Laroche, Catherine. 1996. «Variables liées à la dépression postnatale chez la clientèle d’un CLSC montréalais». Dans Comprendre la famille , sous la dir. de Jacques Alary et Éthier, Louise S., p. 265-277. Actes du 3e symposium québécois de recherche sur la famille tenu à l’Universié du Québec à Trois-Rivières en octobre 1995. Sainte-Foy, Québec: Presse de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« La présente étude a pour but d’évaluer la prévalence de la dépression postnatale au sein de la clientèle d’un centre de soins de première ligne (CLSC) de Montréal et d’identifier certaines dimensions liées à une plus grande détresse psychologique chez ces femmes. » (p. 265)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
107 femmes ayant un enfant de huit semaines ont rempli un questionnaire lors de la visite pour le premier vaccin au CLSC. L’âge moyen des répondantes était de 27,94 ans, la plus jeune avait 16 ans et la plus âgée, 41 ans. Il s’agissait d’un premier bébé pour plus de la moitié des mères (56,1%). La grande majorité des mères (89.6%) ont dit qu’elles étaient mariées ou qu’elles vivaient avec un conjoint de fait et 11 femmes étaient sans conjoints. L’âge moyen des conjoints étaient de 31,4 ans et la durée moyenne de la relation conjugale était de 4,18 ans. Les mères avaient en moyenne 12,77 années de scolarité, ce qui correspond à un secondaire V complété ou à une première année de collégial. 46,7% travaillaient dans le secteur des services ou étaient employées de bureau alors que 21,5% étaient professionnelles. Les autres, 31,8% étaient étudiantes ou sans emploi rémunéré. (p. 269)

Instruments :
Un questionnaire sociodémographique développé par les auteurs visait à recueillir des informations telles que l’âge de la mère, son statut civil, son niveau de scolarité, le type d’emploi qu’elle occupe et le nombre d’enfants qu’elle a eus jusqu’à maintenant. Une seconde partie porte sur la relation conjugale, le soutien que la mère du sujet et son réseau social lui procurent et comment l’a-t-elle nourri. Cette partie exige de la mère d’évaluer sur des échelles de 10 ou de 5 différents aspects mesurés. Un second instrument de mesure fut utilisé soit; L’Échelle postnatale d’Édimbourg servant à évaluer le niveau de symptomatologie dépressive. Il s’agit d’un questionnaire auto-administré de 10 items, chacun d’eux décrivant différents symptômes de la dépression postnale. Cette échelle a été validé par le passé.

Type de traitement des données :
Analyse descriptive

3. Résumé


« Cette recherche avait pour but de cerner la prévalence de la dépression post-partum parmi la clientèle de la clinique de vaccination d’un CLSC-montréalais et d’identifier certaines variables liées à la présence d’un haut niveau de symptômes dépressifs environ huit semaines après la naissance de l’enfant. Une attention particulière a été portée à certaines variables ayant trait à la relation conjugale, le soutien social, le niveau de scolarité et le mode adopté pour nourrir le bébé. » (p. 273) Par ailleurs, 23,6% (25 contre 81)) des femmes de l’échantillon présentaient un profil dépressif. Les variables ont donc fait l’objet d’une analyse comparative entre le groupe des femmes dépressives et celui des femmes non-dépressives. « Il ressort de l’étude que certaines variables ayant trait à la relation conjugale sont liées à la présence d’un haut niveau de dépression postnatal. Les mères dépressives ont eu plus tendance à percevoir l’aide reçue de leur conjoint pour le soin du bébé comme étant moins satisfaisante et elles ont décrit l’adaptation de leur conjoint à la naissance du bébé comme moins bien réussie. L’insécurité liée à la relation conjugale semble contribuer à la détresse de la mère. » (p. 274) « Ces femmes sont également surreprésentées dans une scolarité incomplète ainsi que dans l’abandon du projet d’allaitement. » (p. 275)