1. Objectifs

Intentions :
« Devant une situation aussi controversée que le recours au DPN [Diagnostic prénatal] et à l’avortement sélectif, notre premier objectif a été de faire le point sur les attitudes devant l’avortement sélectif dans la communauté médicale la plus concernée. » (p. 43)
Questions/Hypothèses :
« Jusqu’à quel point l’avortement de foetus présentant une anomalie devient-il une norme au sein du milieu médical? Où trace-t-on la ligne? Y a-t-il des anomalies pour lesquelles un consensus existe pour trouver l’avortement acceptable? Y a-t-il des différences de représentations selon la spécialité médicale, le pays où le médecin exerce? » (p. 43)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Ces développements technologiques [diagnostic prénatal (DPN)] ne se font pas sans tensions ni controverses. Les normes et les valeurs des individus colorent leur utilisation, en particulier quand ceux-ci, comme le DPN, touchent la vie et la mort.
Nous nous sommes interessés aux médecins (des généralistes, des obstétriciens, des pédiatres, des radiologues) qui orientent les patientes vers ces techniques. En interaction avec celles-ci, les médecins jouent un rôle central dans le recours aux technologies et dans les choix qu’elles sous-tendent en matière de reproduction. C’est pourquoi il nous a semblé utile de conduire une enquête sociologique afin d’examiner leurs attitudes et conduites devant le diagnostic prénatal et l’avortement sélectif qui peut en résulter. Cette enquête a été réalisée dans deux pays (le Canada et la France), afin de faire ressortir les variables culturelles et institutionnelles qui sont susceptibles de jouer dans la formation de ces attitudes. » (p. 42)