Intentions : « Nous avons cherché à comprendre les règles générales de fonctionnement du don -lorsqu’il est en fonctionnement- sans nier qu’il ne se trouve jamais à l’état pur, mais plutôt constamment mêlé à l’intérêt, à l’obligation ou même à la justice [...]. » (p. 115)
Questions/Hypothèses : « À partir des résultats de notre enquête, nous présenterons maintenant ces moments critiques où émergent le calcul et le trop grand excès. Dans quelles circonstances se réalisent-ils? Les périodes critiques jouent-elles un rôle particulier dans la dynamique du don? » (p. 117)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Quarante et une personnes regroupées dans sept réseaux familiaux dans les régions de Montréal et de Québec
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« La famille est un des lieux d’expression privilégié du don. Par le biais de prestations matérielles et symboliques il s’y manifeste un état de dette positif, c’est-à-dire que chacun estime recevoir du groupe plus qu’il n’y apporte lui-même. Mais la vie familiale est parfois marquée par des périodes critiques. Il y a alors un risque que le calcul ou l’excès ne viennent défier l’esprit du don. Celui-ci peut-il s’en accommoder? C’est à ces moments que nous nous intéressons à partir d’une enquête qualitative réalisée auprès de quarante et une personnes (sept réseaux familiaux) dans les régions de Montréal et de Québec. » (p. 113)