La sensibilité des enfants autistes aux sources d’attention sociale observée dans leur milieu familial

La sensibilité des enfants autistes aux sources d’attention sociale observée dans leur milieu familial

La sensibilité des enfants autistes aux sources d’attention sociale observée dans leur milieu familial

La sensibilité des enfants autistes aux sources d’attention sociale observée dans leur milieu familials

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Référence bibliographique [7706]

Donais, Sylvie. 1996. «La sensibilité des enfants autistes aux sources d’attention sociale observée dans leur milieu familial». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le but de cette analyse consiste à mesurer quantitativement la sensibilité sociale des autistes en vue d’identifier s’il existe un lien entre les comportements sociaux d’enfants autistes et les stimuli sociaux prodigués par leurs parents. » (p. 2)
Inclus deux articles :
Donais, Sylvie et Jacques Forget : « La sensibilité sociale d’un enfant autiste dans son milieu familial » soumis au Journal de thérapie comportementale et cognitive.
Donais, Sylvie et Jacques Forget : « L’analyse quantitative de la sensibilité sociale de l’enfant autiste à l’attention parentale » soumis à la Revue Québécoise de Psychologie.

Questions/Hypothèses :
« Quelle est la relation entre les taux relatifs d’attention prodigués par le parent et les taux relatifs de comportements sociaux de sujets autistes? Est-ce qu’ils répondent aux interactions de leur parents et jusqu’à quel point? Lorsque le parent prodigue à son enfant un taux relatif d’attention élevé, est-ce que l’enfant apparie son taux relatif de comportements sociaux? Quel type de comportement l’enfant autiste préfère, les comportements sociaux ou non-sociaux? » (p. 89)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« [...] un sujet pour l’étude un et cinq pour l’étude 2 répondent aux critères de sélection suivants :
(a) présenter un diagnostic de trouble envahissant du développement (TED) selon les critères du DSM-IV (APA,1994) sans trouble neurologique spécifique, ni handicap sensoriel, (b) être âgé entre 3 et 6 ans, (c) habiter dans la région de Montréal et (d) ne pas recevoir de service de stimulation intensif excédant 30 heures par semaine [...]. » (p. 150)

Instruments :
Grille d’observation de Donais et Forget (1995)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Dans une première étape, une étude de cas est entreprise, ce qui permet de mettre à l’épreuve une grille d’observation développée pour mesurer la sensibilité social chez l’autiste. [...] Afin d’évaluer la sensibilité sociale de l’autiste, un modèle quantitatif basé sur des recherches fondamentales en analyse du comportement est utilisé. Il s’agit de la grille généralisée de l’appariement (Baum, 1974). Cette loi nécessite une analyse statistique de régression qui permet d’identifier si l’enfant apparie son taux de comportements sociaux au taux d’attention parentale. Elle permet également d’évaluer si le sujet adopte une préférence pour une conduite soit, sociale ou non-sociale. Les résultats révèlent que le sujet est sensible à l’attention de ses parents, tout en ayant une légère préférence pour les comportements solitaires. Cette première étude permet de conclure que l’instrument d’observation est fidèle. Il est donc prêt à être utilisé auprès de sujets autistes pour étudier les relations entre leurs comportements et l’attention parentale. Dans une seconde étape, la sensibilité sociale de cinq sujets autistes est évaluée dans leur milieu familial, selon les mêmes procédures mises en place au cours de la première étude. Les analyses de régression indiquent que tous les sujets sont sensibles à l’attention sociale, dans l’ensemble. Trois sujets manifestent un sous-appariement et un quatrième apparie son taux de réponse sociale à l’attention parentale. Un dernier enfant se révèle indifférent lorsque le taux d’attention parentale dépasse un certain pourcentage, alors qu’en deçà de ce taux, il se montre sensible à l’attention sociale. Enfin, certains enfants apparaissent indifférents à l’attention parentale lorsque les analyses portent sur une seule situation, soit le repas ou celle en présence de l’enfant. Les analyses descriptives montrent que les sujets présentent des comportements sociaux quoique le taux de comportements solitaires est plus élevé. En moyenne, les parents prodiguent davantage d’attention envers les comportements sociaux de l’enfant. Les cinq sujets manifestent une légère préférence pour un comportement, préférence qui est indépendante du taux d’attention parental. Trois sujets préfèrent les comportements solitaires alors que les deux autres ont un biais pour les actions sociale. » (p. 3)