La relève agricole au Québec, une affaire de fils... et de filles

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Référence bibliographique [7697]

Dumas, Colette, Dupuis, Jean-Pierre, Richer, Francine et Saint-Cyr, Louise. 1996. «La relève agricole au Québec, une affaire de fils... et de filles ». Recherches Sociographiques, vol. XXXVII, no 1, p. 39-68.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« La recherche à l’origine de cet article avait pour but de répondre à trois questions relatives à la relève familiale en agriculture au Québec : comment explique-t-on que, dans un contexte économique jugé difficile, certains jeunes acceptent d’assumer la relève dans l’entreprise familiale? Comment explique-t-on qu’encore très peu de filles prennent la succession des parents à la ferme? Y a-t-il un potentiel de relève négligé? Plus spécifiquement, elle visait à identifier, autant chez les filles que chez les fils, d’abord les facteurs déclencheurs de la relève, ensuite les difficultés rencontrées par les jeunes qui acceptent d’assumer la relève et, finalement, les stratégies adoptées par ces derniers pour contourner ces difficultés et assumer le succès du transfert de ferme. »

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
15 filles et 15 garçons devenus propriétaires en tout ou en partie d’une entreprise agricole appartenant ou ayant appartenu à leurs parents, père ou mère ou les deux. L’âge moyen de l’ensemble des répondants et répondantes est de 25,3 ans, 25,6 chez les filles et 24,9 ans chez les garçons.

Instrument :
Entrevue semi-structurée

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Une analyse comparative de l’établissement de 15 filles et de 15 garçons sur la ferme familiale permet de cerner les facteurs favorables à la relève agricole au Québec. Elle révèle d’abord que, contrairement aux croyances populaires, ce n’est pas l’absence de garçons qui explique l’arrivée des filles à la succession de leurs parents. En fait les filles partagent avec les garçons un même amour du mode de vie agricole et elles bénéficient tout autant du soutien de leurs parents. Certaines différences sont tous de même perceptibles entre le cheminement des filles et celui des garçons. »