L’association entre la psychopathie et les pratiques parentales dans une population non criminelle

L’association entre la psychopathie et les pratiques parentales dans une population non criminelle

L’association entre la psychopathie et les pratiques parentales dans une population non criminelle

L’association entre la psychopathie et les pratiques parentales dans une population non criminelles

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Référence bibliographique [769]

Gagné, Julie. 2010. «L’association entre la psychopathie et les pratiques parentales dans une population non criminelle». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« La présente thèse avait pour but d’étudier les liens qui existaient entre la psychopathie du parent et les pratiques parentales utilisées. » (p. iii)

Questions/Hypothèses :
L’auteure résume ses hypothèses ainsi : « En résumé, les associations attendues sont positives entre la psychopathie et le manque de supervision, la discipline incohérente et l’utilisation de punitions corporelles. Les associations attendues sont négatives entre la psychopathie et les pratiques éducatives positives puis l’engagement. De plus, les associations entre les quatre dimensions de la psychopathie et certaines pratiques parentales sont étudiées afin de vérifier quel(s) facteur(s) de la psychopathie peut(peuvent) le mieux prédire certaines pratiques parentales : pratiques éducatives positives, manque de supervision, engagement, discipline incohérente et punitions corporelles. » (p. 28)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« L’échantillon était composé de 65 parents francophones, hommes ou femmes, ayant au moins un enfant âgé entre 6 et 10 ans. Les parents ont été rencontrés à leur domicile, à l’école de leur enfant ou dans un organisme communautaire. » (p. iii)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Les résultats ont montré que la psychopathie était associée négativement de façon significative aux pratiques éducatives positives et à l’engagement. Un lien significatif positif a été soulevé entre la psychopathie et l’utilisation des punitions corporelles. Les analyses secondaires ont démontré que le facteur interpersonnel de la psychopathie expliquait une proportion significative des pratiques éducatives positives. Le facteur antisocial a prédit, quant à lui, une petite partie significative de l’engagement au-delà de l’explication fournie par la désirabilité sociale. Le style de vie du psychopathe a contribué à une proportion significative de l’explication de la variance des punitions corporelles. Il semblerait pertinent d’intervenir le plus tôt possible auprès du parent et de l’enfant afin d’éviter que les mauvaises pratiques et les traits psychopathes ne se répètent dans les générations futures. Des méthodes d’intervention ont été suggérées. Les forces et les faiblesses de l’étude ont été discutées. » (p. iii-iv)