1. Objectifs

Intentions :
« Ce mémoire identifie de quelle façon les parents peuvent être amenés à participer au cheminement scolaire. » (p. 3)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« La clientèle cible du présent projet est constituée de 14 jeunes (garçons et filles) de niveau secondaire I et II ( 14 et 15 ans), ainsi que de leurs parents. Les jeunes fréquentent l’école Marie de l’Incarnation de la Commission scolaire catholique de Québec. Ils reçoivent tous des services en adaptation scolaire en cheminement particulier de formation continue (C.P.F.C.) et démontrent un retard scolaire de deux années et plus. » (p. 6)

Instruments :
Entretiens semi-directifs

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« Les trente dernières années ont été profondément marquées par des transformations majeures au niveau de la famille. Bien que comportant des aspects positifs, ces transformations ont donné lieu à des phénomènes sociaux beaucoup moins désirables. Les nouvelles réalités d’aujourd’hui liées à cette libéralisation se nomment, entre autres, violence, suicide, drogue et abandon scolaire. Aux prises avec ces phénomènes, le monde de l’éducation doit s’adapter. Les voies possibles pour y parvenir sont vastes et nombreuses. Celle qui nous apparaît remplie de promesses et d’espoir fait appel à la notion de collaboration entre l’école et la famille. De nombreuses recherches insistent pour dire que la collaboration active des parents avec les enseignants favorise la réussite éducative chez l’enfant, tout en diminuant l’échec et l’abandon scolaire. La présente étude a voulu vérifier, de façon pratique, de quelle manière les parents d’élèves en difficulté au secondaire pourraient être amenés à participer à des activités de collaboration entre l’école et la famille. L’idée générale fut de personnaliser la démarche en passant indirectement par les jeunes pour rejoindre les parents. L’analyse des résultats révèle que l’ensemble des participants se montrent favorables à la démarche proposée et qu’ils seraient prêts, suite à cette expérience, à s’impliquer davantage dans les activités futures qui visent la participation des parents à l’école. Plus, la démarche proposée semble avoir eu un impact majeur sur les perceptions réciproques des parents et de l’enseignante. Les parents font remarquer qu’ils ont une image différente de l’école et que la communication s’en trouve améliorée. L’enseignante, quant à elle, se dit surprise de la puissance des liens affectifs qui unissent les parents et les enfants. » (p. i)