Interaction du droit et des pratiques sociales : l’exemple de l’adoption ouverte

Interaction du droit et des pratiques sociales : l’exemple de l’adoption ouverte

Interaction du droit et des pratiques sociales : l’exemple de l’adoption ouverte

Interaction du droit et des pratiques sociales : l’exemple de l’adoption ouvertes

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Référence bibliographique [7666]

Goubau, Dominique et Beaudoin, Suzanne. 1996. «Interaction du droit et des pratiques sociales : l’exemple de l’adoption ouverte». Dans Comprendre la famille , sous la dir. de Jacques Alary et Éthier, Louise S., p. 297-309. Actes du 3e symposium québécois de recherche sur la famille tenu à l’Universié du Québec à Trois-Rivières en octobre 1995. Sainte-Foy, Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce texte a pour but de faire la présentation d’un projet de recherche.

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Les auteures cherchent à documenter l’aspect juridique de l’adoption ouverte. Elles se penchent plus spécifiquement sur la question des relations entre la famille biologique et l’enfant adopté dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler l’adoption ouverte, par opposition à l’adoption traditionnelle ou fermée. Elles proposent une définition de la notion d’ouverture qui restreindrait son sens et qui ajouterait à l’idée de communication celle de pouvoir. Ici, le parent biologique aurait une certaine emprise sur le processus d’adoption. Par exemple, il pourrait choisir le parent adoptif ou son profil. Par ailleurs, le texte comprend une deuxième grande dimension, soit celle visée par la démarche empirique utilisée pour la constitution d’une banque de données permettant de saisir la réalité concrète de l’adoption ouverte qui se construit à travers les pratiques institutionnelles et les pratiques quotidiennes des acteurs engagés dans ces ententes. (p. 306) Les auteures procèderont à une quarantaine d’entrevues avec des parents adoptants. Le protocole d’entrevue a été élaboré autour de trois documents: le canevas d’entrevues, la formule de participation et la formule de consentement. Les auteures ont cependant privilégié la collecte de données aux dossiers pour tracer le contexte de l’adoption ouverte à partir de la situation des parents biologiques. En effet, ceux-ci se trouvaient dans un état de trop grande vulnérabilité au moment où le choix d’adoption avait été inscrit et compte tenu de la charge émotive que comporte le récit de cet événement. Enfin, une deuxième étape dans la démarche empirique visera des entrevues avec les responsables des services d’adoption et les intervenantes dans cinq centres jeunesse. (p. 308)