Être ici et là-bas tout à la fois : réseaux sociaux en ligne et espaces d’appartenance chez les jeunes immigrants au Québec
Être ici et là-bas tout à la fois : réseaux sociaux en ligne et espaces d’appartenance chez les jeunes immigrants au Québec
Être ici et là-bas tout à la fois : réseaux sociaux en ligne et espaces d’appartenance chez les jeunes immigrants au Québec
Être ici et là-bas tout à la fois : réseaux sociaux en ligne et espaces d’appartenance chez les jeunes immigrants au Québecs
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Référence bibliographique [764]
Gallant, Nicole et Friche, Céline. 2010. «Être ici et là-bas tout à la fois : réseaux sociaux en ligne et espaces d’appartenance chez les jeunes immigrants au Québec ». Lien social et Politiques, no 64, p. 113-124.
Intentions : « Dans le présent article, nous allons dans un premier temps documenter le rôle que les moyens de communication dits ‘virtuels’ jouent dans le maintien du réseau transnational après la migration. L’objectif sera d’examiner si et comment les jeunes immigrants utilisent Internet pour maintenir des liens avec leur famille et leur réseau social dans leur région d’origine. Dans un deuxième temps, nous chercherons à savoir si cela transforme les modalités de leur intégration locale, c’est-à-dire si le maintien d’un réseau transnational empêche ou non l’intégration dans leur société d’accueil. » (p. 114-5)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : « […] Il s’agit de quatre jeunes femmes et six jeunes hommes entre 20 et 25 ans. Originaires d’Europe, d’Amérique latine ou du Maghreb, six sont établis dans la région de Québec et quatre en Chaudière- Appalaches. » (p. 115)
Instruments : Guide d’entrevue
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Internet permet d’entretenir des réseaux et des appartenances préexistants. […] Ces outils [la webcam, Facebook, le blog] permettent au jeune migrant d’entretenir à la fois les appartenances et les réseaux transnationaux et familiaux. Internet sert donc surtout, voire seulement, à entretenir le lien transnational préexistant et semble avoir peu d’incidence sur le développement d’un réseau social dans le milieu d’accueil, si ce n’est que pour colorer les rapports au quotidien. […] En conséquence, les transformations apportées par Internet influent sur le maintien de l’identité d’origine parce qu’elles favorisent l’entretien du réseau familial et social d’origine comme groupe primaire malgré la distance, mais elles n’influent pas vraiment sur le processus de construction d’une nouvelle appartenance parce que le réseau virtuel ne se substitue généralement pas à un groupe primaire susceptible de générer l’identification à un groupe secondaire à caractère national ou ethnoculturel. » (p. 122-3)