La qualité de la relation conjugale, le soutien du conjoint et la détresse parentale des mères négligentes ou à risque sur le plan psychosocial

La qualité de la relation conjugale, le soutien du conjoint et la détresse parentale des mères négligentes ou à risque sur le plan psychosocial

La qualité de la relation conjugale, le soutien du conjoint et la détresse parentale des mères négligentes ou à risque sur le plan psychosocial

La qualité de la relation conjugale, le soutien du conjoint et la détresse parentale des mères négligentes ou à risque sur le plan psychosocials

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Référence bibliographique [7635]

Lacharité, Carl et Robidoux, Sylvie. 1996. «La qualité de la relation conjugale, le soutien du conjoint et la détresse parentale des mères négligentes ou à risque sur le plan psychosocial». Dans Dimensions de la maltraitance , sous la dir. de George M. Tarabulsy, Tessier, Réjean et Éthier, Louise S., p. 69-87. Coll. «coll. D’Enfance». Saint-Foy, Québec: Les Presses de l’Universtié du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« [...] il serait intéressant de vérifier l’impact du soutien du conjoint, en termes de soutien émotionnel et de soutien instrumental, sur la détresse parentale des mères négligentes ou à risque de négligence, tout en prenant en considération la perception qu’ont les mères de la qualité de leur relation de couple et de leur satisfaction face au soutien reçu du conjoint. » (p. 74)

Questions/Hypothèses :
« Les hypothèses qu’entend vérifer cette recherche sont les suivantes :
- Compte tenu qu’elles ne reçoivent aucun soutien d’un conjoint, les mères monoparentales des familles vivant des difficultés psychosociales éprouvent plus de détresse parentale que les mères biparentales;
A l’intérieur des familles biparentales :
- Plus la mère perçoit sa relation avec son conjoint comme étant positive, moins elle vit de détresse dans son rôle de mère. En outre, les mères qui rapportent de la violence conjugale ont tendance à éprouver plus de détresse parentale;
- Plus la mère perçoit que son conjoint lui procure du soutien émotionnel, tel qu’il peut être évalué par a) sa participation à l’intérieur du réseau d’aide informel et b) le degré de satisfaction qu’elle ressent face à l’aide fournie par son conjoint, moins elle vit de détresse dans son rôle de parent;
- Plus la mère perçoit que son conjoint lui procure du soutien instrumental, tel qu’il peut être évalué par le degré de partage des responsabilités reliées aux soins à l’enfant, moins elle vit de détresse dans son rôle de mère;
- En plus d’un lien direct, le soutien émotionnel et le soutien instrumental du conjoint contribuent indirectement à réduire la détresse parentale des mères par l’intermédiaire de la qualité de la relation conjugale. » (pp. 74-75)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« [...] Les familles sont sélectionnées s’il y a eu signalement de négligence retenu à la DPJ ou si au moins quatre facteurs de risque psychosocial sont présents. Deuxièmement, chaque famille devait avoir au moins un enfant âgé de moins de sept ans. C’est pour cet enfant que le signalement de la DPJ ou une demande de service au CLSC devait être fait. L’échantillon est constitué de 81 familles francophones provenant de milieu urbain ou rural. L’échantillon est réparti en deux groupes : 47 % sont des familles biparentales et 53% sont des familles monoparentales. De plus, 64% des familles ont le statut des familles négligentes, tandis que 36% d’entre elles sont considérées comme étant à haut risque psychosocial. »

Instruments :
- Indice de stress parental (ISP) d’Abidin (1995);
- Entrevue psychosociale d’Éthier et al. (1991);
- Inventaire de participation à la vie familiale de Lacharité (1992);
- Mesure de la qualité de la relation conjugale crée pour l’étude.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Le chapitre de Lacharité et Robidoux soulève la question du soutien du conjoint dans les foyers où il y a négligence ou risque de maltraitance. Cette étude souligne le rôle positif du soutien pour les mères lorsqu’il y a un conjoint, mais montre que la seule présence du conjoint ne peut constituer un indicateur de soutien. En effet, les taux de détresse parentale des mères vivant avec un conjoint, mais ne percevant pas de soutien de sa part, sont semblables à ceux rapportés par des mères monoparentales. » (pp. 5-6)