Étude sur les rapports sociaux de sexe et leur incidence sur le comportement démographique au Québec : de la surfécondité à la dénatalité

Étude sur les rapports sociaux de sexe et leur incidence sur le comportement démographique au Québec : de la surfécondité à la dénatalité

Étude sur les rapports sociaux de sexe et leur incidence sur le comportement démographique au Québec : de la surfécondité à la dénatalité

Étude sur les rapports sociaux de sexe et leur incidence sur le comportement démographique au Québec : de la surfécondité à la dénatalités

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Référence bibliographique [7633]

Lalancette, Lise. 1996. «Étude sur les rapports sociaux de sexe et leur incidence sur le comportement démographique au Québec : de la surfécondité à la dénatalité». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette recherche a voulu mettre en lumière l’influence de l’idéologie et de la culture sur les comportement de fécondité des être humains. » (p. ix)

Questions/Hypothèses :
« Les théoriciens de la transtion démographie ont constaté les effets de l’industrialisation sur le comportement de fécondité des humains mais il n’en demeurent pas moins convaincus que ces comportements sont également dérivés de l’environnement culturel et idéologique dans lesquels vivent les hommes et les femmes. L’exemple québécois démontre en effet assez bien le jeu des influences culturelles sur les comportements de fécondité, notamment par le phénomène de la revanche des berceaux, assez unique dans les annales de l’histoire universelle des peuples. La dénatalité québécoise, qui est également une conséquence du rejet de l’idéologie clérico-nationaliste tente également de conforter cette thèse. La seconde hypothèse de travail élaborée dans ce mémoire gravite autour des rapports sociaux de sexe et des pratiques émancipatrices des femmes qui ont permis la réalisation du phénomène de la dénatalité, après des années de sacerdoce maternel et d’asservissement domestique, rôles féminins prônés par l’idéologie de l’époque. » (pp. ix-x)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Trois sources de données ont été utilisées pour cerner le phénomène de la fécondité dans le cadre des rapports sociaux de sexe. Il s’agit des études sur les comportements de fécondité déjà existantes, les données statistiques officielles et des extraits de texte publiés au cours des années soixante dans des revues d’époque. Outre l’analyse des données des sources secondaires, nous avons donc parcouru plus de 300 numéros de revues s’étalant sur toute la décennie soixante. De ces revues, 56 articles traitant des thèmes tels la condition féminine, le contrôle des naissances, l’idéologie et les rapports conjugaux ont été retenus. Ces articles ont permis de reconstruire les rapports sociaux de sexe au moment de la dénatalité. » (p. x)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Cette recherche a pour objectif d’explorer les comportements de fécondité des Québécois dans le cadre des rapports sociaux de sexe en vue de comprendre comment et pourquoi ces comportements se sont modifiés à un moment précis de leur histoire, soit au moment de la révolution tranquille. Le mémoire tente donc de retracer ces comportement de fécondité à travers l’histoire du Québec, du XVIIe au XXe siècle, en insistant sur les temps forts de cette fécondité, à savoir : la période de grande fécondité que l’on peut situer grosso modo aux XVIIe et XVIIIe siècles; la période de la revanche des berceaux, vers 1870 jusqu’en 1930; le babyboom de 1946 à 1959 et la dénatalité qui s’est amorcée au cours des années soixante pour atteindre un point critique au cours des années quatre-vingt. » (p. ix)