Indicateurs de la performance en mathématiques dans les écoles primaires du Canada

Indicateurs de la performance en mathématiques dans les écoles primaires du Canada

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Indicateurs de la performance en mathématiques dans les écoles primaires du Canadas

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Référence bibliographique [7447]

Willms, Douglas J. 1996. «Indicateurs de la performance en mathématiques dans les écoles primaires du Canada». Dans Grandir au Canada, Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes , sous la dir. de Statistiques Canada Canada, p. 79-93. Ottawa: Gouvernement du Canada, Statistique Canada, Développement des ressources humaines Canada.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Examine les effets de divers intrants et processus d’enseignement sur les résultats scolaires au Canada. » (p. 80)

Questions/Hypothèses :
Dans quelle mesure les rendements scolaires varient-ils entre les garçons et les filles, ou entre des étudiants de classes sociales et de milieux économiques différents? Le degré de rendement scolaire varie-t-il d’une province à l’autre et, le cas échéant, pourquoi certaines provinces obtiennent-elles de meilleurs résultats que d’autres? Comment les étudiants du Canada se comparent-ils à leurs homologues étrangers en ce qui concerne le rendement scolaire?

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ces données sont issues du premier cycle de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes. Les test de vocabulaire était destiné à des enfants de 4 à 5 ans tandis que les tests de mathématique à des élèves de 2e, 4e et 6e années du primaire. (Canada)

Instruments :
- Tests de vocabulaire, soit l’Echelle de vocabulaire en images Peabody (EVIP) et sa version anglaise Peabody Vocabulary test-revised (PPVT);
- Test de mathématique.

Type de traitement de données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Les analyses présentées dans ce travail de recherche examinent les relations entre les résultats obtenus par l’élève à ces tests et les caractéristiques de son milieu familial. Les analyses fournissent également une estimation du score moyen de chaque province après correction statistique, ceci pour tenir compte des facteurs socioéconomiques qui influencent le rendement scolaire. » (p. 79) Les résultats obtenus démontrent d’abord que le milieu familial a une influence notable sur les compétences langagières : le niveau de scolarité de la mère prime sur celui du père comme facteur significatif, tout comme le prestige associé à la profession du père exerce une influence marquée. Les enfants de famille nombreuses ont démontré des résultats supérieurs aux autres, tandis que les enfants vivant avec un seul parents ont eu des résultats plus faibles que ceux vivant avec deux parents. Concernant les tests de mathématique, les filles surpassent de loin les garçons. Et de façon constante, le niveau de scolarité de la mère s’est avéré le prédicteur le plus fort du rendement mathématique. Des différences entre les provinces ont été notées lors des deux tests mais restent néanmoins plus marquées en mathématique. En tout point le Québec a obtenu des résultats supérieurs à la moyenne. La tendance observée de la 2e à la 6e année laissent croire que les avantages augmentent au fur et à mesure que les elèves poursuivent leurs études primaires. Enfin, l’auteur termine sur une comparaison internationale des résultats ainsi que sur une discussion autour des résultats obtenus.