Mixité sociale ou inclusion sociale? Bricolages montréalais pour un jeu à acteurs multiples
Mixité sociale ou inclusion sociale? Bricolages montréalais pour un jeu à acteurs multiples
Mixité sociale ou inclusion sociale? Bricolages montréalais pour un jeu à acteurs multiples
Mixité sociale ou inclusion sociale? Bricolages montréalais pour un jeu à acteurs multipless
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Référence bibliographique [740]
Germain, Annick, Damaris, Rose et Twigge-Molecey, Amy. 2010. «Mixité sociale ou inclusion sociale? Bricolages montréalais pour un jeu à acteurs multiples ». Espaces et sociétés, no 140-141, p. 143-157.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Nous voudrions montrer comment à Montréal, une des métropoles canadiennes probablement les plus innovatrices en matière de politiques de logement, s’est déclinée la mixité sociale comme catégorie d’action publique, en s’arrêtant à trois échelles spatiales et à trois moments-phares de l’histoire de l’aménagement où cette notion s’est incarnée dans des projets exemplaires.» (p. 144)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«La mixité sociale fait partie des compromis urbains, pour paraphraser le titre du livre de François Ascher cité en introduction. Mais là s’arrête sans doute la comparaison avec la France. Nous avons vu que le projet Angus, probablement le plus emblématique de tous en termes de mixité sociale programmée, était en fait le résultat d’un compromis faisant suite à une longue lutte et non un objectif de départ. On a vu aussi qu’à la différence des discours axés sur la cohésion sociale ou sur la lutte contre la ségrégation sociale, dans le cas montréalais, tout se joue sur l’équilibre entre les statuts d’occupation, en sachant que ces statuts recouvrent des différences de statut socioéconomiques. Sans qu’il soit pour autant question de mélanger les pauvres et les riches, on souhaite plus d’accès à la propriété dans les quartiers défavorisés et plus de logement abordable dans les quartiers mieux nantis. Il n’est cependant pas question d’argumentaires axés sur les vertus de la mixité en termes de sociabilité ou d’éducation (Sarkissian, 1976). À Montréal, le discours sur la mixité sociale se déploie néanmoins sur le registre de la justice sociale, mais dans un contexte franchement néolibéral où les organismes communautaires sont très actifs.» (p. 156) La question du logement en lien avec les familles pauvres et monoparentales est abordée dans le cadre de cet article.