Perdre son père à 20 ans

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Perdre son père à 20 anss

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Référence bibliographique [7398]

Chapados, Claire, Migneron, Louise et Arcand, Lisette. 1997. «Perdre son père à 20 ans ». L’Infirmière du Québec, vol. 5, no 1, p. 31-39.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Les auteures de l’étude [...] ont cherché à décrire et à comprendre l’expérience de deuil vécue par des fils lors du décès de leur père et, plus particulièrement, à découvrir la signification de cette expérience chez des jeunes hommes âgés de 19 à 24 ans. » (p. 32)

Questions/Hypothèses :
« Quelle est la description structurale de l’expérience de deuil vécue par des fils de 19 à 24 ans lors du décès de leur père? » (p. 35)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« L’échantillon de la recherche était composé de quatre jeunes hommes, âgés de 19 à 24 ans, en deuil de leur père depuis 10 à 13 mois. » (p. 35)

Instruments :
- Questionnaire sur les caractéristiques biographiques;
- Entrevues.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Ayant d’abord voulu décrire et comprendre comment chaque membre de la famille vit l’expérience du deuil, trois chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières se sont rendu compte qu’il y avait très peu d’études portant sur les réactions des jeunes hommes à la mort de leur père. Elles ont donc procédé à une recherche qualitative, d’inspiration phénoménologique, sur ce sujet encore méconnu. Le deuil tel qu’expérimenté par des fils lors du décès de leur père leur a permis de décrire et de mieux comprendre l’expérience de jeunes hommes suite à la mort de leur père. Elle montre que, pour chacun des participants, le père avait été une personne très importante, et sa mort un événement marquant dans leur vie. Leur monde familial a basculé, et leurs réactions intenses s’apparentent aux réactions décrites par les théoriciens du deuil, bien que chacun ait vécu une expérience unique. Les auteurs discutent en détail des résultats obtenus en expliquant la relation entre ces résultats et les théories sur le deuil et la jeunesse, puis suggèrent des applications en soins infirmiers. » (p. 33)