1. Objectifs

Intentions :
« Notre but n’était pas d’amasser des données rigoureuses mais plutôt d’élargir notre champ de vision et d’établir les balises d’une recherche plus structurée et systématique. » (p. 75)

Questions/Hypothèses :
- « S’agit-il d’un sujet jugé de peu d’importance, ou au contraire d’un tabou, bien gardé par la profession? Le code de déontologie suffit-il à montrer la voie et à dissiper les malaises ressentis par le médecin et ses proches? » (p. 75)
- « Le proche est-il un patient comme les autres? À quelles difficultés imprévues font face le médecin et les autres intervenants dans les soins aux proches, et comment se tirent-ils d’embarras? » (p. 75)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
- Entrevues avec 9 médecins omnipraticiens, 7 conjoints et 10 enfants âgés de 10 à 20 ans

Instruments :
Questionnaire comportant 3 questions ouvertes

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« Tous les médecins, en particulier les omnipraticiens, sont appelés tôt ou tard à intervenir de près ou de loin dans les problèmes de santé de leurs proches. Conjoint, enfants, famille et amis plus ou moins intimes sollicitent cette ressource professionnelle privilégiée pour un conseil, une référence, une intervention diagnostique ou thérapeutique. Toutefois, il est surprenant de constater que les difficultés liées à une situation aussi délicate qu’universelle sont rarement abordées dans la littérature médicale. [...] Pour corroborer et compléter notre expérience, nous avons opté pour une approche qualitative. À l’aide d’un questionnaire adressé à des omnipraticiens, leur conjoint non-médecin et leurs enfants, nous avons tenté d’explorer leur vécu cognitif, affectif et comportemental dans de telles circonstances, et de recueillir leurs suggestions. » (p. 75)