1. Objectifs

Intentions :
« The authors wished to determine if, in their parents’ absence, the coping behavior of children of mothers with psychiatric disorders would be different from that of children of well mothers. » (p. 62)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Two groups of mothers and infants or toddlers between the ages of 4 and 36 months participated, for a total of 60 mother-child dyads. Group 1 (clinical group, N=30) consisted of mothers with diagnosed psychiatric disorders participating in outpatient parent- infant programs at three large metropolitan hospitals in Montreal, on of which was a psychiatric hospital. All infants in the clinical group were at risk because of their exposure to mothers with psychiatric disorders. [...] Mothers and children in Group 2 (control) were recruited from day care centers of play groups in neighborhoods with demographic characteristics similar to the clinical group. » (p. 62)

Instruments :
- Early Coping Inventory (ECI; Zeitlin et al., 1988) (test);
- Symptom Checklist-90-R (SCL-90-R) (Derogatis, 1977) (test).

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Le comportement d’adaptation des nourrissons à haut risque âgés de 4 à 36 mois a fait l’objet de cette enquête. Deux groupes de nourrissons (N=60) (mères avec ou sans troubles psychiatriques) ont été évaluées en utilisant l’Inventaire d’Adaptation Précoce (ECI, en anglais), une mesure d’observation. Les résultats ont indiqué que les enfants dont les mères avaient des troubles psychiatriques chroniques faisaient preuve d’un comportement d’adaptation bien moins efficace sur toutes les sous-échelles du ECI (Organisation Sensorimotrice, Comportement de Réaction et Comportement Déclenché tout seul) et sur 47 des 48 questions. Le comportement des enfants à risque s’est avéré être moins ’efficace situationnellement’, c’est-à-dire que le comportement utilisé efficacement dans un type de situation n’était pas généralisé aux autres types de situations. Le plus grand écart entre les groupes s’est trouvé dans le comportement déclenché tout seul. Les variables démographiques, le type ou la sévérité du trouble psychiatrique n’ont eu aucun effet. Les implication pour le traitement de ce groupe à haut risque sont discutées. » (p. 58)