Parents et conjoints d’ici et d’ailleurs : une étude comparée des familles québécoises natives, immigrées et mixtes

Parents et conjoints d’ici et d’ailleurs : une étude comparée des familles québécoises natives, immigrées et mixtes

Parents et conjoints d’ici et d’ailleurs : une étude comparée des familles québécoises natives, immigrées et mixtes

Parents et conjoints d’ici et d’ailleurs : une étude comparée des familles québécoises natives, immigrées et mixtess

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Référence bibliographique [7295]

Lamotte, Aleyda. 1997. Parents et conjoints d’ici et d’ailleurs : une étude comparée des familles québécoises natives, immigrées et mixtes. Coll. «coll. Études et recherches no 18». Québec: Gouvernement du Québec, Direction des communications du ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Témoigner à la fois de la diversité des comportements familiaux et des modes d’intégrations à la société québécoise en mettant en relief les composantes ethnoculturelles et socio-économiques qui caractérisent les ménages québécois.

Questions/Hypothèses :
« Quelle est l’ampleur des unions mixtes au Québec? Comment la réalité pluraliste de la famille québécoise sur le plan structurel (unions consensuelles, monoparentalité, recomposition des ménages) se recoupe-t-elle avec cette autre réalité pluraliste sur le plan ethnoculturel issue de l’immigration? Comment des femmes et des hommes provenant d’horizons très diversifiés vivent-ils les mutations du contexte familial au Québec? Participent-ils à ces transformations ou se replient-ils sur un type de famille spécifique? À l’aube du XXIe siècle, quelle place occupent les familles composées de personnes venant d’un même pays par rapport à celles où les conjoints sont d’origine différente? Comment se comparent-elles aux ménages formés de deux Québécois de naissance? Quel diagnostic peut-on faire de leur intégration au Québec? Y a-t-il des différences marquées quant à leurs conditions de vie? » (p. 16)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Cette recherche est basée sur le recensement de 1991. L’univers de l’étude comprend les conjoints et les parents formant soit des familles biparentales, soit des familles monoparentales. Selon le lieu de naissance des conjoints, les familles biparentales se subdivisent en endogames et exogames. Les ménages endogames forment trois types de familles selon que les deux conjoints sont nés au Canada ou à l’étranger. La typologie des familles monoparentales est établie également en fonction du lieu de naissance et du statut d’immigration des parents seuls.

Type de traitement de données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Les données du recensement de 1991 montrent que quelque 260 800 familles au Québec comptaient au moins un conjoint ou un parent né à l’étranger, soit 14% de toutes les familles recensées. Afin de dresser les profils socio-économiques de ces familles, l’étude se base sur la définition de la famille de recensement. Elle vise à donner une image globalisante des situations familiales vécues par la population immigrée, en prenant en considération tant les familles avec enfants que celles sans enfants. Les résultats sont ainsi exposés en quatre parties. Il s’agit d’un traitement original des données du recensement dans le but de mieux saisir les situations familiales différenciées vécues par la population immigrée, à partir d’une typologie selon la structure familiale (familles biparentales et familles monoparentales) et selon le lieu de naissance des conjoints ou du parent seul. Parmi les faits saillants de cette étude soulignons que les personnes immigrées sont relativement plus enclines que les natives à vivre en famille et à avoir davantage d’enfants. Les familles immigrées (biparentales et monoparentales) sont hétérogènes au niveau de l’âge et les portraits sont diversifiés selon les lieux de naissance et les périodes d’immigration. L’étude fait bien ressortir l’existence de deux générations de parents immigrés (familles dont les parents sont d’arrivée récente ainsi que celles des parents issus de cohortes anciennes d’immigrants arrivés en très bas âge. [...] De fait, cette étude constitue une riche banque de données permettant de caractériser les familles natives, immigrées et mixtes, qui tient compte aussi de leur distribution dans les régions du Québec. » (p. 5)