1. Objectifs

Intentions :
Montrer la difficulté à étudier les mauvais traitements psychologiques en raison de l’absence d’une typologie québécoise relative à ce phénomène.

2. Méthode

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

« Les auteurs font remarquer que plusieurs arguments militent en faveur du développement d’une typologie québécoise des mauvais traitements psychologiques envers les enfants. D’abord les données de l’enquête Santé-Québec montrent que, dans l’ensemble, nous sommes différents, moins violents que nos voisins du sud. Ces résultats révèlent aussi que la violence verbale/symbolique est la plus prépondérante de toutes, peu importe la classe socio-économique, et qu’elle est présente surtout lorsque les répondantes vivent de l’isolement, de la détresse psychologique et/ou qu’elles sont dans une situation de misère économique. En second lieu, le manque de consensus face à une définition opérationnelle des mauvais traitements psychologiques rend très difficile l’utilisation stricto senso des classifications existantes et des instruments qui en découlent dans un contexte culturel et judiciaire différent de celui dans lequel ils ont été conçus. De plus, le peu de données empiriques concernant les conceptions des mauvais traitements psychologiques pose le problème de la généralisation à différents contextes. » (p. 11)